Biere plate acre acide
Bonjour les Happybeerman et à tous.
Voila qu’après un mois et demi d’attente, la bouche pâteuse mon ouvre bouteille dans la main, prêt pour la dégustation de mon cinquième brassin tous grains, je dois dire que je commence de mieux en mieux à maîtriser toutes les différentes étapes et à mieux connaître mon matériel.
Mais Voilà, j’ai foiré un truc, persuadé que ce dernier brassage serait encore meilleure que tous les autres, mais non, kuetshi, nada pas cette fois-ci.
L’ouverture de ma bouteille n’émet aucun « plop » de bienvenue, ça s’annonce mal là. L’odeur pas très agréable, une bière plate avec un gout acre ou et plutôt acide.
Dans le fond de la bouteille on remarque un léger dépôt qui se détache rapidement et remonte danser dans ma bouteille, j’avais fait un cold crash à 6° pendants 10 jrs env, la bière était plutôt claire.
Après quelques recherches, je retiens 2 causes.
Infection au transvasement avant embouteillage, matériel non ou nettoyé.
- J’y crois pas beaucoup, je porte même des gants que je stérilise pour toucher tout ce qui rentre en contact avec bière, c’est pour dire.
Infection lors de l’oxygénation.
- cela me parait déjà plus probable, une fois le moult refroidi je le transvase dans un seau et je mélange activement avec mon fourquet afin de bien l’oxygéner.
Donc, j’en conclu que si cette hypothèse s’avère être la bonne ma méthode d’oxygénation n’est pas la bonne. Quels sont vos conseils, y a-t-il d’autres techniques plus sures ? ou peut-être que je me trompe également sur la cause de cette infection, est-il possible d’infecter son brassage lors du transvasement pour le sucrage avant embouteillage ?
Avez d’autres expérience dans ce dans ce domaine ?
Merci par avance et merci également pour le beau boulot que vous apportez chaque jours.
Re les Beerman,
Voila, après quelques brassages supplémentaires je pense avoir trouvé le truc qui déconne dans cette histoire.
Comme c’est sympa d’avoir reçu votre support à mes questions.
Il est normal que je fasse mon retour sur ce sujet.
Donc.
J’avais récemment fait l’acquisition d’un transvaseur automatique anti-lie afin de limiter au maximum l’oxygénation du moût
lors du transfert vers le seau pour l’embouteillage.
La méthode :
Un seau avec ma bière arrivé à la fin de la fermentation secondaire dans mon frigo et un deuxième seau en-dessous dans le quel j’avais mis le sirop pour le sucrage, le transfert peut commencer.
Cependant et c’est là le couac, mon moût coule du seau fermenté vers le seau avec le sirop bien tranquillement, trop tranquillement, tellement tranquillement que le mélange sucre moût se fait pas bien du tout du tout du tout … Et voila un mélange sucre moût mal réalisé.
Mélanger tous ça avant la mise en bouteille aurait réglé le problème je pense. Je voulais oxygéner le moins possible ma bière pendant cette étape là et voila le résultat. Une bière plate âpre, brefs pas bonne.
A bientôt les Beermans 🙂
Exact, certaine trop pétillantes et d’autres rien du tout. Peut-être qu’entre, une ou deux a reçu sa bonne quantité de sucre, je la cherche encore … 🙂
Quelques nouveaux éléments.
Un nouveau brassin, Une nouvelle bière plate.
Je rencontre ce souci depuis que je clarifie ma bière par un passage en Cold Crash 1 semaine à 5-6°.
En cherchant les causses possibles il y en a une qui a bien retenue mon attention.
Pour résumer, la bière étant bien clarifiée les levures se sont bien déposées au fond du seau et lors du soutirage avant mise en bouteille il ne reste plus suffisamment de levure en suspension pour bien carbonater sa bière.
Donc et si c’est bien ce cas-là, faut-il rajouter des levures avant la mise en bouteille et combien faut-il en rajouter ?
Ou alors il existe une autre méthode ?
Merci par avance pour votre aide.
Ça me surprend quand même beaucoup ce que tu dis là…
Je n’ai jamais eu ces problèmes en faisant des cold crash.
Essaye peut-être de faire un cold crash plus court : 48h.
Et si tu rajoutes des levures, il existe un produit Fermentis spécialement pour l’embouteillage : SAFALE F-2
Intéressant ta remarque Thomas, selon toi la cause d’une clarification qui éliminerait une grande partie des levures ne convient pas vraiment. Il me reste cependant une dernière hypothèse.
Lors d’un mini festival de micro brasserie dans ma région j’ai posé la question suivante à un brasseur renommer : Quel cycle de fermentation, temps et durée conseillait-il ?
Sa réponse : 10 jours de fermentations suivie de 10 jours de cold crash à température le plus bas possible proche des 0°.
Voici donc la méthode que j’ai appliquée par la suite.
Serait-ce les durées de fermentions et notamment la secondaire qui aurait été stopper trop rapidement peut-être ?
10 jours + 10 jours c’est en effet un cycle normal quand la levure est en bonne santé et que les températures d’inoculation et de fermentation sont bonnes.
Malheureusement je n’ai pas conservé la référence de la levure. C’était un kit complet malt, levure et houblon. (NE BLONDE LOEMELAER)
La fermentation avait bien démarré, je vérifie toujours l’activité du barboteur mais, à vrai dire, je ne saurai plus dire si elle à démarré rapidement ou a durée longtemps .
Concernant la densité finale, je suis arrivé à 1020 après 10 jrs suivie de 10 jrs à 6° pour arriver à 1012.
Je ne pourrais pas dire comment était la bière à la surface, lors du transvasement, afin d’éviter de remuer au maximum la lie au fond du seau j’ai transféré par le robinet en retirant uniquement le barboteur. (je note pour les prochaines fois de faire un check à cette étape là)
pour information, la bouteille ouverte pour la photo ci-dessous a émis un léger « plop » furtif avec une légère effervescence au remplissage du verre tout aussi furtif.
Je comprends bien que pour l’analyse de tout ça ces informations sont un peu légères.
Quelques hypothèses seraient bienvenues dans tous les cas.
Il aurait été intéressant de regarder la date de péremption du sachet de levure. 20 jours pour atteindre la densité finale c’est long. D’ailleurs au passage, il vaut mieux attendre que celle-ci soit atteinte avant de mettre à froid à 6°C.
La piste la plus probable d’après moi c’est une levure trop vieille qui a déjà galéré à fermenter la bière et donc plus assez de levures en forte pour la refermentation.
J’imagine que tu as bien mis tes bouteilles qui refermentent au chaud (T° supérieure à 18°C?). Le resucrage, quelle quantité / litre ?
Sucrage 7 g par Litre, preco du constructeur 🙂 refermentation à température ambiante 22° environs
Il est vrai que la fermentation était plus longue qu’habituellement, étant un brasseur en herbe je ne me suis pas posé de plus de question.
Sur mes autres brassins, une semaine de fermentation primaire était suffisant.
Pb de levure un peu trop faiblarde … Ça me parait plutôt pas mal comme explication, en plus de me rassurer sur ma méthode, je n’ai pas trop foiré mon truc du coup. (je note pour la prochaine fois de vérifier les dates sur les levures).
Merci pour ton aide Thomas, demain j’ai une triple Belge qui termine sont séjour de carbonatation en bouteille. j’suis un peu nerveux et impatient de voir le résultat.
Longue VIe les Beermen !
C’est très compliqué à dire comme ça sans photo ni rien… Je pense que tes deux hypothèses me semblent un peu tirées par les cheveux ceci dit. Puisque la bière est plate et acides j’opterais plutôt pour une fermentation qui s’est mal déroulée et qui aurait laisser place à d’autres micro-organismes.
Avec quelle levure tu as fermenté ta bière ?
La fermentation a-t-elle bien démarrée ?
Niveau densité finale, tu as terminé à combien ?
Comment était la bière à la surface dans le fermenteur ?
Ah yes, il faut toujours mélanger avec une cuillère sans faire de splashs pour que le sucre soit bien réparti. Tu as du tomber sur quelques bières trop pétillantes si le sucre était mal dispersé aussi non ? C’est bien que tu es trouvé ton problème.