Trou du Diable racheté par Molson Coors
Gros coup de tonnerre dans le monde québécois, la microbrasserie Trou du Diable intègre la division craft de Mills Coors, Six-Pints. Trou du Diable perd donc son indépendance. On se demande ce qu’il adviendra du festival québécois La Soirée des Brasseurs, qui regroupaient traditionnellement l’ensemble des acteurs artisanaux de la filière pendant un weekend.
Trou du Diable brasse aujourd’hui 17 000 hectolitres de bière par an. On retrouve les bières de la brasserie partout au Canada et en Europe. Des bières souvent primées dans les meilleures compétitions internationales à l’image de la Saison du Tracteur, certainement l’une des meilleures saisons d’Amérique du Nord.
D’après une information de Bières et Plaisirs, la brasserie rejoint donc la division craft Six Pints du groupe Mills Coors. On ne sait pas dans quelles proportions. Une alliance qui a été désirée par les fondateurs pour assurer la pérennité de la brasserie à l’heure où le marché québécois atteint sa période de maturité. Ceci permet à Trou du Diable de stabiliser les emplois tout en facilitant la distribution de ses produits sur les territoires national et international.
En tant que grand amateur de la brasserie, on est forcément un peu déçu de les voir perdre leur indépendance. Même si ça devrait permettre d’accéder plus facilement aux produits.
Terminons cet article en se remémorant la fameuse soirée des brasseurs en août 2014.
Source : Bières et plaisirs
novembre 9, 2017 at 5:13
Sous le choc… C’est une de mes micro-brasseries préférées. J’imagine que les recettes ne vont pas être modifiées mais ça fait bizarre de savoir que c’est Molson-Coors qui va ramasser les profits.
novembre 9, 2017 at 5:21
la fin de l’article de bières et plaisir laisse perplexe quant au future de trou du diable :
Les fondateurs du Trou du diable en sont conscients, ils s’attendent à recevoir des critiques provenant du milieu. « On a toujours été des gens créatifs et le fardeau administratif de la gestion d’une société est épouvantable. On veut mettre les énergies aux bonnes places » précise Luc Bellerive.
Afin de maintenir une stabilité, les trois comparses ont accepté de rester en poste et d’aider au développement de la brasserie. La vente et la distribution des produits auprès des détaillants continueront d’être traitées à l’interne par leur équipe, pour le moment. Dans une prochaine étape, un plan d’intégration sera exploré afin de maximiser l’intégration des produits du Trou du diable dans le portefeuille de la division Six-Pints. »
novembre 9, 2017 at 6:58
« On ne sait pas dans quelles proportions. »
Si on sait, et c’est dans l’article : Six Pints rachète l’intégralité de l’unité de production de la Wabasso et la marque. Le brouepub et resto reste entre les mains des fondateurs. Qui gardent aussi leurs participations dans des établissments comme le Buck à Trois-Rivières et Godspeed à Toronto.
novembre 10, 2017 at 2:29
Alors, les vrais amateurs de micro, j’espère que vous n’acheterai plus cette bière afin de supporter ceux qui sont encore indépendante…