La mère du craft « Anchor Brewing » rachetée par Sapporo
Quelle triste célébration en ce 03 août 2017, fête internationale de l’India Pale Ale. La mère de la révolution brassicole, la brasserie californienne Anchor Brewing vient d’être cédée au géant brassicole Sapporo.
Sans la brasserie Anchor, nous ne boirions pas de si bonne bière aujourd’hui. Cette brasserie qui est en fin de compte assez ancienne a ré-impulsé l’attrait pour des bières de goût à une époque où il n’existait que des bières de soifs insipides. C’est ainsi que l’Anchor Steam, la célèbre California Common avait créée la sensation à l’époque pour sa puissance et son goût.
C’est en 1965 que Fritz Maytag avait sauvé cette vieille brasserie en la rachetant, impulsant ensuite à la fin des années 70 la nouvelle dynamique que l’on connait bien. Il fut ensuite suivi par la brasserie Sierra Nevada qui a été fortement inspirée de l’aveu de son fondateur Ken Grossman par les nouvelles bières de la brasserie Anchor.
La Liberty Ale, autre bière phare d’Anchor peut à juste titre être considérée comme la toute première American IPA au monde. Un style qui caractérise si bien la révolution brassicole et qui est certainement aujourd’hui dans le Monde le style brassicole le plus populaire peut-on dire.
Bref, c’est avec un pincement au coeur que l’on apprend aujourd’hui la cession de cette entreprise si symbolique à un géant brassicole.
août 3, 2017 at 8:22 pm
Triste en effet, cependant Sapporo n’est ni Heineken, ni AB Inbev, ni Molson Coors, en fait pour être honnête je ne connais pas du tout cette entreprise. Qui sont-ils ? Est-ce qu’il s’agit d’une partie des parts ou une vente de l’ensemble ? Est-ce un moindre des maux qui évite une main-mise par AB-Inbev qui a très sans doute déjà voulu s’en approché ?
août 4, 2017 at 6:58 am
Juste le numéro un japonais qui rachète lui aussi à tour de bras. Notamment des brasseries au Brésil de plusieurs million d’hl.
Mais bon. Faut pas se leurrer des acquisitions de ce type il y en aura beaucoup dans le futur. C’est cyclique et c’est humain: quelqu’un qui a réussi refuse rarement un beau chèque. Et ça simplifie les histoires de succession en plus