3 brasseries californiennes sur le marché français
Le marché français est en pleine ébullition et nous avons la chance de voir, en plus des nombreuses bières artisanales françaises, des brasseries du monde entiers qui arrivent sur le marché.
La Californie, la terre promise, l’endroit où le craft beer est né – à l’époque où le mot craft beer avait encore du sens – la terre du houblon et la créativité impressionnante de ses brasseries.
La société Gurubeer France, nouvel acteur de la distribution se spécialise sur l’import de bières étrangères et oeuvre notamment à amener des nouvelles brasseries étasuniennes sur le sol français. Pour démarrer, rien de plus que les brasseries Californiennes North Coast, Coronado et Karl Strass. Trois brasseries désormais très importantes que vous allez retrouver un peu de partout en France désormais pour le bonheur des amateurs de bières.
Nous avons testé des échantillons pour tester la fraîcheur des bières et la qualité des produits. D’après la société GuruBeer les bières arrivent en 11 semaines après l’embouteillage sur le marché français et ont été acheminées via des embarquements réfrigérées. Découvrez nos vidéos de dégustations des trois brasseries.
Dégustation de la brasserie Karl Strauss
Du côté de chez Karl Strauss, nous avons dégusté la Mosaic Session IPA, la Red Trolley Ale et la Big Barrel IIPA. Deux bières houblonnées, pour un test fraîcheur idéal.
Dégustation de la brasserie Coronado
Du côté de chez Coronado, nous avons l’occasion de goûter un stout au café infusé à froid (Blue Bridge) et deux IPA d’intensité différentes (Idiot IPA et Islander IPA). En d’autres termes que des produits à déguster frais. En toute franchise, Coronado est clairement la brasserie que je préfère le moins parmi les trois brasseries évoquées dans cet article.
Dégustation de la brasserie North Coast
Quatre bières de haute voltige chez North Coast avec une rousse houblonnée (Red Seal), un Imperial Stout (Old Rasputing), une bière belge foncée et forte (Brother Thelonious Abbey ale) et une Old Ale, bière anglaise maltée et vieillie en fût (Old Stock Ale).
Acheter ces bières Californiennes
Du côté des particuliers, les bières devraient être disponibles dans la plupart de vos cavistes et boutiques en ligne disposant déjà de bières américaines (sans garantie toutefois).
Si vous êtes détaillants et que vous souhaitez revendre ces bières, il faudra directement contacter Julien ou Arno (Sud Ouest).
A noter, une cargaison de bières fraîches arrivent des États-Unis le 10 mai 2016 si vous souhaitez passer commande. Deux nouvelles brasserie prévues au programme avec Mission Brewing et Bear Republic.
Gurubeer France
Julien Du Tremblay
20 rue Louis Breguet
34830 Jacou
0625943880
Craft distribution (Sud ouest)
Arno Minetti
7 enclos de la bruyere
34740 Vendargues
0663525163
Ceci est un article sponsorisé
mars 21, 2016 at 12:26 pm
J’aime beaucoup votre blog, je ne sais pas si c’est votre métier mais en tout cas c’est une belle chose que d’avoir créé un tel blog. Je ne me lasse jamais de découvrir de nouvelles bières en vous lisant ou en regardant vos vidéos.
Sinon concernant l’article j’irai certainement jeter un oeil à ces brasseries californiennes.
Antoine
mars 26, 2016 at 4:58 pm
Gouté ce midi sur Anglet. Thomas, je ne sais pas à quelles dates ont été embouteillé les échantillons que tu avais, mais celle que j’ai dégustée (Karl Strauss Tower 10) datait du 6 aout 2015 et comme je le craignais, elle était très fade et sans intérêt.
De toute façon, 11 semaines pour des bières houblonnées, c’est déjà beaucoup trop, même en conteneur réfrigéré ! Le temps de passer la douane et d’être acheminé chez le distributeur, les bières ont déjà 3 mois ! Je pense qu’il y a peu de clients finaux qui doivent les boire à moins de 4 mois. A titre d’info, Russian River conseille de boire ses Pliny dans le mois…
L’effort est louable de la part de cet importateur, mais je pense que qu’il est vain de croire qu’on arrivera à avoir les mêmes sensations qu’en Californie en buvant ces bières en France. Après, il y a toujours l’effet nouveauté et l’aura de ces brasseries qui font que ça va probablement fonctionner, au moins dans un premier temps. Moi je préfère dépenser mon argent à boire local et à supporter toutes les super brasseries qu’on a sur le Pays basque et qui font des choses qui n’ont pas forcément à rougir.
Comme c’est écrit sur la capsule d’un brasseur du coin : « Piensa global, bebe local »
mars 29, 2016 at 1:53 pm
Bonjour guillaume,
Je suis l’importateur donc je vais apporter quelque rectificatif: 1- elles mettent 5 semaines entre la sortie de prod et la mise sur le marché francais douanes incluses. Il y a 11 semaine entre ma commande et larrivee sur le marché.
2- tout est en transport frigo
3- cest conservé dans un hangar a temperature dirigee.
4- mon stock d’us est vide et donc le prochain arrivage est le 10 mai, le premier sest vendu en 3 mois donc bien moins dun an par contre lous avons eu un souci aux douanes qui a duré jn mois.
5- la tower 10 est arretée car elle est bien moins houblonnée et bonne que les autres de la gamme. Je tinvite donc a me contacter le 10 mai pour te montrer que les bieres sont fraiches et tu verras aussi que dici 2 mois le container aura ete vendu (deja 1/3 de vendu en preco) saxhant que les bieres sont preparées pour moi sur demande.
Je comprends ta deception vis a vis de la tower 10 mais stp ne generalise pas car je suis tres transparant sur tous mon process et je peux te garantir lopportunité de gouter de la californienne de moins de 2 mois.
A bientot
Julien
mars 30, 2016 at 12:08 am
Bonjour Julien,
Merci d’avoir pris le temps de répondre à mon commentaire. Si tu le permets, je vais reprendre tes arguments :
1- Pour les 11 semaines, je m’appuyais sur l’article de Thomas qui stipule « 11 semaines après embouteillage ». Si c’est effectivement 5 semaines, c’est mieux, mais j’ai quand même tendance à penser que ça fait encore beaucoup. Le pire ennemi des bières houblonnées en plus de la lumière et des changements brutaux de température, c’est le temps. Et pour ça, on ne peut absolument rien faire.
Il y a 2 ans, j’ai fait un road trip dans l’ouest américain, et à cette occasion, j’ai rapporté 5 Pliny the Elder, 5 blind Pig IPA et 5 Stone Enjoy By IPA en France. J’en ai bu 1 de chaque sur place et ces dégustations ont été de monstrueuses claques tellement c’était bon et frais. Les 5 autres de chaque ont été bues dans les 3 mois suivant mon retour à intervalle relativement régulier. Les dernières avaient donc entre 3 et 4 mois. Et bien je peux te garantir que j’ai ressenti la dégradation de ces bières, au point même d’être déçu par les dernières. J’avais d’ailleurs envisagé de les garder plus longtemps (genre 6 mois) mais j’ai accéléré la consommation pour ne pas trop gâcher.
Comme je le disais dans mon premier commentaire, si Stone, green flash, Russian River et tous les grands noms de la bière californienne prônent une consommation dans le mois, ça n’est peut-être pas que du marketing (même s’il y en a un peu, soyons réalistes). D’ailleurs concernant Stone, ils ont construit une Usine à Berlin pour distribuer des produits frais en Europe.
2&3 : ça c’est cool ! ça montre ton respect pour le produit !
4- Le problème n’est pas tant que tu arrives à écouler le stock avant même qu’il ne soit arrivé, le problème, c’est le temps que le détaillant met à vendre ce qu’il a acheté ! lorsque celui-ci ajoute 3 mois aux 2 que tu a mis à obtenir ces bières, ça commence à faire beaucoup ! l’exemple de la Tower 10 est frappant : embouteillée le 6 aout 2015 ! ça fait bientôt 8 mois! Et même chez les cavistes pointus, on trouve des bières du stock précédant avec ce genre de dates…
C’est pour ça que je dis que j’applaudis ton initiative des 2 mains ainsi que les efforts que tu fais pour faire arriver les produits le plus frais possible. Mais qu’au final, j’ai peur que ça ne prenne pas car on ne dispose peut-être pas encore en France (ou au moins hors des grandes agglomérations) d’une clientèle suffisamment connaisseuse et exigeante pour faire bouger ces produits rapidement des étagères des détaillants. Et quand un client qui veut se faire plaisir en s’offrant une bière californienne qui a 6 mois pour 4,50€, je ne suis pas sur qu’il soit transcendé par l’expérience et qu’il ait envie d’y retourner…
C’est en ça que je dis que l’expérience des bières locales, quand elles sont de qualité, est probablement plus intéressante pour le client, car elles sont souvent plus fraiches et moins chères (frais de transport en moins).
5- je ne généralise pas de ma déception de la Tower 10, je sais pour avoir gouté certains de tes produits sur place que ce sont de bons produits, mais ils le sont plus lorsqu’ils sont bus sur place.
Encore une fois, crois bien que je préfèrerais être emballé et croire que ces bières sont aussi bonnes que sur place. Mais le fait est que j’ai une filière qui m’approvisionne environ 1 fois par mois en bières californiennes ultra fraiches, et j’ai appris à faire la différence. Mon pote américain se moque d’ailleurs de moi car j’ai tendance à devenir moins tolérant que lui dès qu’une bière devient un peu trop vieille.
Maintenant, je gouterai avec plaisir une bière de moins de 2 mois lors du prochain arrivage. Et si c’est encore frais, je ne manquerai pas de le dire ici.
Quoi qu’il arrive, je te souhaite tout le succès possible dans cette aventure. Vivre de sa passion n’est pas donné à tout le monde, et on sent bien que tu es un passionné.
Cordialement.
mars 30, 2016 at 2:14 pm
Je pense que vous avez tous les deux raisons en fin de compte.
Comme toi Guillame, j’ai connu bien des déceptions avec des bières goûtées aux Etats-Unis premièrement et regoûtée en Angleterre dans un second temps. Pour les citer, du Alesmith IPA, du Modern Times Blazing World notamment. Et pourtant, cette dernière, je l’ai goûtée chez BrewDog qui est censé prendre soin de ses importations avec un frigo réfrigéré etc…
Malgré cela, je dois dire que j’ai été surpris par la fraîcheur de la Mosaic Pale Ale de Karl Strauss notamment. Et pourtant j’étais sceptique.
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Bref, comme tu le dis, même si Julien fait de son mieux pour les importer rapidement, le problème est réellement qu’est-ce que les détaillants en font ensuite ? Sont-elles conservées au froid dans un endroit noir ? Certainement pas tout le temps. Achètent-ils des quantités qu’ils seront capables d’écouler rapidement ? Là encore, c’est pas loin d’être toujours le cas.
Le challenge finalement pour GuruBeer sera d’éduquer ses clients pour que les bières soient respectées. Et ça, c’est un tout autre exploit que d’arriver à les importer fraîches en 5 semaines, nous sommes tous d’accord. 😀