Le bâton magique des Vikings pour fabriquer leur bière
Il fût un temps, pas si lointain que cela, où l’on ne connaissait pas l’apport de la levure pour fabriquer de la bière. Les levures sauvages venaient alors fermenter les moûts de façon empirique pour les transformer en alcool.
Ce n’est qu’au 19è siècle avec les découvertes de Pasteur sur la fermentation (1860) que nous maîtrisons celle-ci. A l’époque, la transformation du moût en bière avait quelque chose de magique. C’était en tout cas le cas pour les Vikings de Norvège (793-1066) qui pensaient vraiment détenir un bâton magique. Le bâton familial que servait à brasser la bière était conservé précieusement dans le foyer et aider à fermenter le brassin suivant. Attention, une bière brassée sans le bâton de prédilection ne pouvait être réussie.
En effet, ce bâton magique utilisé pour mélanger la bière ensemencée hébergeait en fin de compte des millions de cellules de levures. Il jouait le rôle de nos démarreurs de levure moderne. Ces bâtons précieusement conservés d’années en années faisait même partie de l’héritage laissé par les défunts à leur descendance. Et ce, de génération en génération.
De nos jours, spécialement dans les fermes norvégiennes, les brasseurs gardent des échantillons de levures de leur brassin à la fin de la fermentation secondaire pour fermenter leurs prochaines bières. Un astuce bien pratique que vous pouvez pratiqué en tant que brasseur amateur. Cependant, il est généralement conseillé de n’utiliser une levure que pour 3 brassins si tenté que vous n’ayez pas conçu une bière trop alcoolique. Au delà, la levure risque de fatiguer et de ne plus avoir l’énergie nécessaire pour fermenter vos petits sucres.
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