Bruno Torres, le créateur de saveurs de la brasserie La Baleine
Ce n’est pas la première fois que nous vous parlons de la brasserie de La Baleine, seconde brasserie artisanale à poser ses cuves dans Paris. Aujourd’hui, nous publions une interview toute fraîche de Bruno Torres, ce créateur de saveurs qui fait vivre la Baleine. Une brasserie en pleine évolution. Entre campagne de financement participatif pour augmenter sa production et lancement dans la vente en ligne Bruno n’arrête pas…
Nous sommes très heureux d’accueillir la brasserie La Baleine à la liste de nos partenaires révolutionnaires. A l’occasion de l’arrivée des bières de La Baleine sur notre marché en ligne, nous avons interviewé Bruno pour faire un point sur ses nouvelles bières, sa campagne de financement participatif et l’évolution de la brasserie.
L’occasion également d’en savoir un peu plus sur ses origines et l’influence qu’elles ont dans la création de ses recettes.
Pour les plus impatients d’entre-vous, rendez-vous sur la stand de la Baleine:
Interview de Bruno Torres, gérant et brasseur de La Baleine
Salut Bruno, on ne va pas te présenter à nouveau, comment vas-tu ? Comment va La Baleine ? Il y a 1 an, tu disais dans nos colonnes vouloir t’amuser, t’amuses-tu toujours autant ? Travailles-tu toujours seul ? N’est-ce pas difficile ?
La Baleine se porte bien et à accueillit son premier stagiaire. Je m’amuse toujours autant, je ne m’ennuie pas une seule seconde ! Je travaille toujours seul et les volumes augmentant, la problématique du tout faire commence à faire apparaître ses limites.
En tant que gars du Sud de la France, en quoi le Sud est ancré dans tes bières ?
Mes origines interviennent dans les bases de mes recettes, comme un ciment, un repère, une identité, ce qui me permet ensuite d’ouvrir le champs, de créer avec d’autres envies, de chercher d’autres arômes et saveurs et de les mêler. J’ai grandi avec des ambiances « pieds noirs Espagnol », des tables gigantesques, des épices, des plats généreux et parfumés, voilà ce qui, je pense, articulent mes choix et orientations. Ce qui m’a fait utiliser l’encre de seiche dans la recette de La Mataf, un ingrédient que j’aime beaucoup travailler et que je travaille depuis longtemps pour le faire entrer dans une bière. L’allier à des malts, houblons pour qu’elle puisse amener ce qu’elle est.
En dehors des bières que tu brasses habituellement, as-tu des brassins spéciaux ?
Comme autre brassin spécial du moment, j’ai La Monstro, une bière très fraîche, on est sur de l’herbe puisqu’elle est faite avec de la chlorophylle, des épices comme le piment, l’anis et le clou de girofle. Ces deux brassins on comme particularité d’avoir un rituel d’ouverture, ce sont des bières qui se mélangent, il faut les retourner pour que leur ingrédient se diffuse et leur donne leur couleur final, marron foncé pour La Mataf et verte pour La Monstro, on se rassure, le gaz à été fait pour que l’on ne se prenne pas la bière dans la figure après l’avoir retournée.
Tu lances aujourd’hui une campagne de financement participatif, dans quel objectif ?
La campagne de financement participatif va permettre à la brasserie de se doter d’un système automatique d’embouteillage qui est nécessaire à son évolution, pour que je puisse gagner en énergie, réactivité et productivité. Pour mieux répondre aux commandes.
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre le marché de la bière artisanale en ligne ? Pourquoi vendre tes bières en lignes ?
Le marché d’HBM permet de proposer mes bières à un large public, forcément sensible au jus de houblon! C’est un public d’initiés, de curieux, d’aventurier.
Si tu étais un objet de la bière, qu’est-ce que tu serais ?
Je serais une levure, ou une épice…
Pour finir, quelle bière d’un collègue me conseillerais-tu ?
Si je devais conseiller une bière d’un collègue brasseur, je dirais le coup de cœur qu’Elisabeth Pierre a noté dans son guide pour la Brasserie La Frivole, Pascal et Nathalie, avec leur Blonde au miel, ortie et épices