Boonville, a novel de Robert Mailer Anderson

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Boonville

Que dire, Boonville est une petite ville en Californie de 1000 habitants, mais pour quelques passionnés comme moi même, c’est avant toute chose Anderson Valley Brewing Company, sa merveilleuse Boont Amber Ale, le Boonville Beer Festival, mais également le comté de Mendocino, la beauté des paysages, et sa population souvent décrite à contre culture ?

C’est moi ou le livre est quelque peu, comment dire, agé ?

Oui, le roman de Robert Mailer Anderson n’est pas d’actualité, l’œuvre est de 2001, mais pourquoi alors faire un article là dessus ?

C’est simple, Boonville, c’est une étape du voyage aux U.S.A que ma petite personne souhaite vivre avec sa petite famille, et comme tout le monde, on prépare (un minimum) son voyage, pour beaucoup, c’est guide touristique, pour d’autres, c’est la même chose, mais avec un peu de littérature locale…

On s’est donc dit à HappyBeerTime qu’il serait intéressant de montrer que la #beerculture ce n’est pas uniquement qu’un livre sur la dégustation ou sur les différentes bières, mais que notre passion nous amène également à découvrir quelques œuvres originales comme Boonville, a novel.

Boonville, a novel

C’est l’histoire de John Gibson qui décide de partir en Californie du Nord laissant sa petite amie et sa vie en Floride pour découvrir Boonville, cette petite ville si souvent décrite avec excentricité par sa grand-mère ayant vécu là bas…

Une fois arrivé à Boonville, John va très vite être comprendre que la ville est à l’image de ses habitants : différente, mais à sa première sortie, celui-ci va faire la rencontre d’une femme, Sarah McKay, une artiste locale, élevé dans une communauté hippie ; John va très rapidement être sous le charme de cette dernière, mais celle-ci ne souhaite qu’une chose : être au plus vite très loin de cette petite ville ou elle étouffe et de son ex-mari complètement cinglé…

On est ensuite au travers de l’histoire entre les deux personnages principaux amusés et émerveillés par la description comique que fait l’auteur de la ville, et plus généralement des habitants du comté de Mendocino : farfelus, rednecks, hippies, féministes, fumeurs de marijuana en passant par le plouc armé en conduisant son pickup en état d’ébriété ; on laisse l’appréciation à l’auteur et aux habitants de Boonville, mais l’œuvre est bien entendu à lire au second degré et comme expliqué en préface par l’auteur :

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So, any of the local residents who can read, and do read this novel, and take offense at the descriptions or content, instead of sucker-punching me while I’m in town trying to buy groceries with my wife and son, let me just buy you a drink and we’ll call it even. As for the hippies in the county who may be upset at the depiction of hippies, I say, ‘Tough shit, hippie.

Que dire, Robert Mailer Anderson a fait un travail excellent pour au travers de son œuvre décrire une culture et un mode de vie avec humour, réussissant parfois même à entraîner réflexions et grimaces au lecteur ; le livre très drôle et arrive à faire voyager même si la lecture est parfois difficile…

Bahl hornin’

Si toi et la langue de Shakespeare c’est pas trop ça, autant acheter le dernier livre Français à la mode, car l’oeuvre de Robert Mailer Anderson est en Anglais (aucune version traduite n’est à ma connaissance disponible) : c’est très littéraire, très recherché et avec une bonne quantité d’expression en Boontling, argot local de Boonville…

C’est très amusant finalement, car la plupart du temps il est difficile de comprendre les personnages et ce problème pousse le lecteur à chercher sur internet et par là même en découvrir un peu plus le Boontling, Boonville et le comté de Mendocino même si ce n’est peut être pas l’objectif recherché par l’auteur.

Présentation de l’éditeur

Surrounded by misfits, rednecks, and counterculture burnouts, John Gibson—the reluctant heir of an alcoholic grandmother—and Sarah McKay—a commune-reared « hippie-by-association »—search for self and community in the hole-of-a-town Boonville. As they try to assemble from the late-twentieth-century jumble of life the facts of sexuality, love, and death, and face the possibility of an existence without God, John and Sarah learn what happens when they dare to try to make art from their lives.

Fiche technique
AUTEUR : Robert Mailer Anderson
CATEGORIE : Roman
FORMAT : cartonné
PAGES : 272 pages
EDITEUR : Harper Perennial
DATE DE PARUTION: Janvier 2003 (réédition)
Prix : en occasion, pas très cher…

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1 commentaire to “Boonville, a novel de Robert Mailer Anderson”

  1. neurøsien a dit :
    juin 10, 2014 at 6:07 pm

    Il y aussi la Mendecino Brewing , Anderson Valley que j’aime

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