Interview d’Anthony, fondateur de la boutique My Beers
(Anthony, Morgane et Yannick, l’équipe My Beers)
Je suis partie à la rencontre d’Anthony Donabedian, fondateur de My Beers, nouvel boutique en ligne de bières et standiste sur le marché de la bière Happy Beer Market dont les locaux sont situés à Valence.
Une interview dans laquelle Anthony nous en dit plus sur sa passion pour la bière et sur sa vision du monde brassicole actuel.
Bonjour Anthony, tu es le fondateur de My Beers, peux-tu m’en dire plus sur ton parcours ?
Salut Thomas ! J’ai suivi un cursus scolaire classique, un bac ES et 3 ans en école de commerce. Ma rencontre avec le monde de la bière c’est fait en 2003 (11 ans déjà) lorsqu’avec mon père nous avons repris les rennes du pub et cave à bières « Le Malvern » à Valence. La grande variété de bière proposée fut pour moi, le néophyte, une véritable révélation.
My Beers est une boutique en ligne toute jeune (depuis 2013), quel est son concept ?
Nous souhaitons faire découvrir l’énorme éventail de saveurs qui existe dans le monde de la bière, la boutique en ligne semblait alors le meilleur support pour apporter un maximum de choix en gardant des prix raisonnables.
Le logo My Beers est très travaillé, peux-tu m’en dire plus ? Pourquoi des chevaux ?
Il ne s’agit pas de chevaux Thomas, mais de lions ! Le logo My Beers a été élaboré tel un blason car pour nous, la bière c’est plus qu’une boisson. Il y a de l’histoire, du savoir-faire dans les bières que nous proposons. Nous voulons que My Beers ressemble à ses produits.
Comment t’es venu l’idée de lancer une boutique en ligne ?
Chez nous dans le sud de la France, les bières non industrielles sont très peu connues et il est très difficile d’en trouver. Le site internet permet à n’importe qui en France de recevoir en 48h son pack d’Orval s’il le souhaite.
J’ai cru voir que vous disposiez d’un Club My Beers, quels en sont les avantages ?
Le club My Beers permet à ses adhérents de cumuler des points lors de leurs achats. Ses points seront alors convertibles à leur tour en cadeaux.
Anthony, tu es un grand passionné de bière ! Quelles sont les bières que tu conseillerais à nos lecteurs ?
Je pense qu’il faut goûter de tout pour se faire une vraie idée sur la bière. Comme beaucoup j’ai fait mes premières armes avec des bières belges, trappistes puis les IPA sont apparues ! Je suis maintenant de plus en plus surpris pas les micro-brasseries françaises et les bières étonnantes qu’elles proposent – je pense notamment à la bière Thou élue meilleure bière du monde dans la catégorie pale, un régal !
Imagine que tu ne doives boire qu’une seule bière jusqu’à la fin de ta vie, laquelle choisirais-tu ?
Très dur de faire un choix, mes envies varient selon la saison et l’heure aussi ! Mais imaginons que ma vie se résume à l’heure de l’apéro en plein été, je choisirai une Tripel Kamreliet !
Si tu étais un objet du monde de la bière, lequel serais-tu ?
Une grosse chope bavaroise qui symbolise assez bien la convivialité qu’il existe autour de la bière quand les verres s’entrechoquent !
Que penses-tu de la montée des bières artisanales en France et dans le Monde ?
Les bières artisanales sont en pleine révolution et cela nous ravit ! Fini la standardisation des produits, grâce à ces micro-brasseurs la pléiade de goût est infinie. Et c’est ce que nous nous efforcerons de vous faire découvrir chez My Beers.
Quel est ton point de vue sur le conflit entre Brasseurs de France et la micro-brasserie Française ? Pour ou contre un diplôme de brasseur ?
Un diplôme de brasseur pour permettre de protéger un savoir-faire et établir un cahier des charges, pourquoi pas… Mais il ne faut pas que ce diplôme empêche de jeune micro-brasserie de se lancer. Ce diplôme doit protéger la bière elle-même, pas les brasseurs.
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