Arnaque des bières mensongères, comment lire une étiquette ?

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Voilà six mois que je prépare ce dossier sur les fausses bières locales. Ce sont de véritables fléaux dans le domaine brassicole. Elles sont dignes des prestidigitateurs de rue des vieux films américains. Ceux qui haranguent les passants dans les rues pour effectuer leurs tours de passe-passe et vendre un élixir de jouvence sous l’œil ébahi de la foule hystérique. Il existe la même chose dans la bière, plus près de toi que tu ne le penses, certainement dans ta région ou bien même dans ta ville. Ce dossier a pour but d’éclairer une zone d’ombre volontairement cachée. Il a pour but de dénoncer une pratique de charlatan pourtant bien légale. Certaines marques de bières vous cachent la vérité, nous la dévoilerons à leur place.

Qu’est-ce qu’une bière mensongère ?

« La bière des Marseillais », « La bière pour les Basques », « La boisson des Catalans »… Attention, tu es en train de te faire berner ! Même Wikipedia se fait avoir… De nombreuses bières s’approprient une identité locale et mentent aux consommateurs. Il est assez rare de voir dans nos régions des labels d’authentification de nos produits locaux. Du coup, vous vous faites arnaquer en pensant acheter du local tandis que vous achetez de la bière tchèque. Une grande mascarade, un beau tour de passe-passe qui fonctionne. On a décidé de taper du poing sur la table afin de dévoiler au grand jour ces usurpateurs. On ne les lapide pas sur la place publique mais on se permet de mettre au clair les zones d’ombres. Une manière de rééquilibrer la balance en quelque sorte.

juge
Judge on ShutterStock

Définition des bières locales mensongères

Une bière mensongère est une bière qui s’auto-proclame d’une localité géographique (ville, région, département…) sans être brassée dans la zone géographique en question. Nous distinguons clairement celles qui sont transparentes sur l’origine de celles qui cachent l’origine de leur fabrication pour tromper les consommateurs. Nous considérons qu’une marque cache l’origine de fabrication de sa bière à partir du moment où il n’est nullement possible d’identifier l’origine de fabrication du produit sur la bouteille. Dans ce dossier, nous ciblons tout particulièrement les bières communiquant sur une zone géographique précise. Une bière brassée en République Tchèque qui communique sur une localité mais qui précise l’endroit de production sur la bouteille n’est pas une bière mensongère. Souvent, les brasseurs lancent leur marque, font produire ailleurs avant d’avoir les fonds nécessaires pour rapatrier leur brasserie. Un comportement qu’évidemment nous n’accablons pas. A l’aide de ce dossier, vous allez apprendre à lire une bouteille de bière.

loupe

Comment les bières mensongères vous arnaquent-t-elles ?

De nombreux éléments doivent sonner chez vous comme une alarme. En effet, le message utilisé par ce type de bière est très souvent malicieusement détourné.

Ce qui est interdit

panneau-interdit
No Entry in ShutterStock

Une bière mensongère n’a pas le droit d’utiliser ce type d’appellations :

  • Bière de Montpellier
  • Bière Montpelliéraine
  • Bière Héraultaise
  • Brasserie Montpelliéraine
  • Brasserie de Montpellier

En gros, elle n’a pas le droit de mentir en liant le mot « bière » ou « brasserie » avec une localité précise.

Ce qui est autorisé

ok
ok on Shutterstock

Regardez la malice avec laquelle les bières mensongères contournent cette interdiction. Lorsque vous verrez l’un des messages suivants, cela devra faire « ding / ding » dans votre petite tête :

Conseils : Tu veux faire ta bière à la maison ? Jette un oeil à notre GUIDE COMPLET pour t'aider à te lancer dans la fabrication de bière à la maison, choisir ton matériel en fonction de ton espace (maison, appartement...) et de tes envies de brasseur. Voir ce guide 100% gratuit
  1. Utilisation d’une identité plutôt que d’une localité. Exemple : La bière des Basques
  2. Nom de la marque + nom de la localité. Exemple: La Pitchouli de Montpellier
  3. Utilisation d’un référent local abstrait. Exemple : La bière des Rocheuses (où les Rocheuses vont intelligemment faire penser à la Bretagne)
  4. Utilisation d’un ingrédient local. Exemple: La bière à l’eau de Mer.

Plutôt vicieux vous ne trouvez pas ?

Comment vérifier l’origine de fabrication d’une bière ?

Détecter l’origine grâce à l’adresse postale

Évidemment, le premier élément qui vous permet d’identifier l’origine d’une bière est l’adresse postale. C’est un bon réflexe et vous risquez d’être surpris voire même déçu de voir que certaines bières ne sont pas brassées où vous le pensiez. Cependant, je vous invite à ne pas accabler les marques en question puisqu’elles ont le grand mérite de ne pas vous mentir. En effet, il n’est pas obligatoire d’indiquer l’adresse postale de production. Une marque de bière disposant d’un siège social à Lille brassant en Belgique a tout à fait le droit de mettre son adresse postale lilloise. Il est alors difficile pour le consommateur de savoir où est brassée la bière.

Lire le code barre pour connaître l’origine

Le code barre est un indicateur pour identifier l’origine d’un produit. Malheureusement, comme pour l’adresse postale, il n’indique pas spécialement l’endroit de fabrication du produit. Qui plus est, il n’est pas obligatoire. Il faut donc s’en méfier.

code-barre

Malgré tout, sachez que les 3 premiers chiffres d’un code barre sont relatifs à un pays.

Voici quelques débuts de code barre utiles pour le monde brassicole :

États-Unis: 000 à 019 France: 300 à 379 Belgique Luxembourg : 540 – 549 Allemagne : 400 à 440 République Tchèque : 860

Identifier l’origine grâce à l’estampille sanitaire

L’estampille sanitaire est délivrée par les contrôles officiels. Elle est destinée aux entreprises manipulant des denrées alimentaires. En l’occurrence, lorsque l’on parle d’une bière, c’est le fabricant qui manipule la denrée. C’est un indicateur généralement beaucoup plus parlant que le code barre ou l’adresse postale. Elle est de la forme suivante : FR XX.XXX.XX CE.

code-emb

Pour l’estampille sanitaire, les deux premières lettres identifient le Pays (FR, BE…). Les 2 premiers chiffres identifient le département, les 3 suivants la commune et les 2 derniers l’entreprise. Enfin, les lettres CE précisent que c’est d’un pays appartenant à l’Union Européenne.

Découvrir l’origine grâce au code Emballeur / code EMB

Généralement, le code EMB est le meilleur élément pour identifier la fabrication d’un produit. Le code EMB, ou code emballeur, est le numéro de l’entreprise qui a emballé la bière, qui l’a mise en bouteille. Souvent, l’entreprise qui met la bière en bouteille est l’entreprise qui brasse le produit. C’est un indicateur bien plus parlant que l’adresse postale.

code-emb2

Pour le code EMB, les 2 premiers chiffres du code identifient le département. Les 3 chiffres suivants identifient la commune via son code INSEE. Si dans une commune, deux professionnels brassent de la bière, il est complété par des lettres (A, B, C…). Afin de savoir dans quelle commune est brassée la bière, rendez vous sur le site de Open Fact Food et effectuez une recherche par code EMB.

Faire une recherche

Quelles sont les normes d’étiquetage sur la bière ?

Pour récapituler, c’est un bon réflexe de commencer par regarder le code barre ou l’adresse postale mais ils n’indiquent en aucun cas avec certitude l’origine du fabricant. L’estampille sanitaire et le code EMB sont des données beaucoup plus intéressantes. Malheureusement – c’est ce qui me scandalise – ces données ne sont pas obligatoires. En leur absence, vous n’avez aucun moyen de savoir où votre bière a été produite. En Europe, voici ce qui est obligatoire sur les bouteilles de bière :

  1. la dénomination technique : « bière », « bière sans alcool », « bière aromatisée à… », « panaché », « bière artisanale »
  2. le volume de la bouteille (en L, cL ou mL)
  3. les ingrédients : eau, orge, houblon, levure (obligatoire pour les bières sans alcool et les panachés uniquement).
  4. le degré d’alcool (0.5% d’écart toléré)
  5. le nom de l’entreprise responsable de la fabrication ou bien du conditionnement ou bien de la commercialisation et identification de l’emplisseur ou bien de celui qui fait faire l’emplissage ou bien de l’importateur
  6. le lieu d’origine ou de provenance, lorsque l’omission de cette mention est susceptible de créer la confusion dans l’esprit du consommateur sur cette caractéristique
  7. la DLUO : Date Limite d’Utilisation Optimale exprimée tel quel : « A consommer de préférence avant : xxxx »
  8. les substances provocant des allergies : « contient du malt d’orge »
  9. l’avertissement pour les femmes enceintes
  10. le numéro du lot de fabrication (sauf si la DLUO est indiquée avec le jour et le mois)

Pour plus d’informations, consultez la circulaire de présentation du gouvernement.

femme-enceinte

Pourquoi ces normes actuelles sont insuffisantes ?

Quand il est obligatoire sur les denrées alimentaires (jambon, pizza, gâteau…) d’indiquer le code emballage si le produit est commercialisé ou conditionné par un intermédiaire, ce n’est pas le cas des vins et des bières. Comme vous pouvez le voir dans la mention obligatoire n°5, une entreprise qui commercialise une bière qu’elle ne produit pas n’est pas obligée d’indiquer les coordonnées de son fabricant. Heureusement, la mention obligatoire n°6 existe pour rattraper les petits filous dont on parle aujourd’hui.

biere-arnaque
Handcuff beer on ShutterStock

Malheureusement, c’est loin d’être suffisant car c’est une démarche de répression en aval. Généralement, le caractère « confus » du lieu d’origine d’une bière ne peut être déterminé qu’en cas de procès d’une entité tierce contre la société qui commercialise la bière mensongère. En attendant qu’elle se fasse attaquer légitimement, la bière est tranquille. Qui plus est le caractère « confus » reste une notion abstraite que seule la jurisprudence clarifie. Enfin, quand on connait la lenteur, la lourdeur des tribunaux français, la société qui triche est finalement sereine pour quelques années. Ne serait-il pas préférable d’opter pour une démarche en amont ? Il suffirait d’ajouter, comme c’est le cas pour les denrées alimentaires, l’obligation d’indiquer le code EMB sur les bouteilles de bières. A mon avis, c’est le strict minimum mais il faudrait même aller plus loin. Lire un code EMB est loin d’être naturel chez la plupart des Français. Je rêve d’une mention obligatoire telle que « Produit Fabriqué à : XXXXX » avec le code postal, la ville et le pays de fabrication du produit. Il permettrait une réelle transparence auprès des consommateurs. Mais ce n’est qu’un doux rêve, commençons déjà par le début. Je réclame en ce jour à la justice française que le code EMB devienne obligatoire sur les étiquettes de vins et de bières. Monsieur Arnaud Montebourg, en tant que Ministre de l’Économie et fervent militant du « Made In France », je vous demande de prendre en considération cette requête pour permettre d’éliminer ce fléau sévissant dans le monde brassicole depuis de nombreuses décennies. J’en appelle à l’ensemble de la communauté brassicole qui partage mon opinion sur la question pour partager massivement ce message afin que cette supercherie cesse définitivement.

Exemples concrets de supercheries

Afin de mieux illustrer la supercherie, il me parait nécessaire de prendre quelques exemples concrets.

La Cagole, bière de Marseille

cagole-marseille

La Cagole ou l’incarnation de la tromperie ! Une adresse postale à Marseille, pas de code EMB et des stéréotypes marseillais de partout. Le mieux pour vous en parler est de le faire en vidéo.

EKI la bière Basque

Commençons avec la célèbre bière basque, l’EKI.

eki-biere

Il faut dire qu’ils sont très forts en la matière… Eki est une bière qui se prétend basque. Sur l’étiquette on peut lire :

Eki la bière blonde et conviviale des Basques tire son nom du soleil tout un symbole très cher au cœur du peuple Basque.

Le nom de l’entreprise et l’adresse de l’entreprise pousse le vice encore plus loin :

Brasserie du Pays Basque 64 520 BARDOS

On peut également voir de nombreuses annotations basques sur l’étiquette. Je m’abstiendrai de vous les traduire. Heureusement – cela n’a pas toujours été le cas – EKI dispose d’un code EMB sur ses bouteilles. Il faut dire que la marque a été plusieurs fois poursuivie pour son mensonge. Précédemment, elle communiquait en tant que « Bière Basque » avant d’être attaquée. Menons l’enquête avec le joli code EMB de ladite « brasserie » :

EMB 67202

En effectuant un recherche sur le site d’Open Fact Food, on s’aperçoit que le code de l’EKI correspond à Hochfelden dans le Bas-Rhin, en Alsace.

L’EKI est brassée par la brasserie Météor en Alsace. Sympa la supercherie non ? Et encore, ils vous alertent à l’aide du code EMB.

Listes des bières mensongères

Précision sur la sélection

J’ai mené mon enquête pour dénoncer les bières mensongères qui sévissent en France. Voici un listing non-exhaustif des bières mensongères. Je peux vous dire que cela n’a pas été simple de les identifier. J’en avais bien d’autres dans les petits papiers mais comme je n’ai pas voulu tacler des bières sans être sûr de la supercherie, je ne les ai pas intégrées pour l’instant. Je vous invite, bien évidement, à me recommander de nouvelles bières si vous en connaissez, j’éditerai l’article en conséquence si vous me fournissez des preuves. Des preuves qui, croyez-en mon expérience, ne sont pas vraiment simple à obtenir. Cependant, je vous prie de prendre en considération que sont mentionnées dans cette liste uniquement les bières qui :

  • communiquent sur une localité précise
  • sont brassées ailleurs que dans ladite localité
  • ne sont pas transparentes sur le lieu de production

Pour mieux comprendre ma démarche, voici un exemple. On m’avait dénoncé la brasserie La Perle qui communique clairement sur son appartenance alsacienne. Cependant, ils sont très clairs sur le sujet puisqu’ils précisent sur leur site Internet qu’ils n’ont pas encore de brasserie. Même analyse avec la Gallia qui précise sur son site Internet qu’elle est actuellement brassée en Normandie bien que je trouve très limite le fait de communiquer sur le terme « Gallia Paris » tandis que ce n’est pas encore le cas.

Bières mensongères identifiées

Bière se dit de vient de
La Cagole Marseille République Tchèque puis Lille
Sorcière du Berry Issoudun Bellefois [Poitou-Charentes]
Eki Pyrénées-Atlantiques [Landes] Brasserie Météor [Alsace]
L’Arrageoise Arras [Nord] Br. Huyghe [Belgique]
Tonnerre de Brest Finistere [Bretagne] Br. Lefebvre [Belgique]
La Bourgignone Beaune [Bourgogne] Br. La Binchoise [Belgique]
Oldarki Ascain [Pyrénées-Atlantiques] Espagne
Collongeoise Collonges-la-rouge  [Corrèze] Fleurac [Cantal]
Jamm’s Mont de Marsan [Landes] Belgique
Metz’Bier Metz [Moselle] Saint-Pierre [Alsace]
Lorrabelle Lorraine Huyghe [Belgique]
Monaco 1905 Principauté de Monaco Heineken [Paris]
L’Alsacienne Sans culotte Mulhouse [Alsace] Br. Huyghe [Belgique]
La Turbine Jura IFBM Nancy

Tout est ensuite une question de mesure. A travers sa dénomination, nous critiquons vigoureusement la communication de la marque Oldarki mais ils ne font pas brasser très loin, en Pays basque espagnol. A travers même cette liste, il y a un monde entre Oldarki et La Cagole en terme de niveau d’escroquerie. N’hésitez pas à me signaler de nouvelles bières mensongères dans les commentaires si vous en connaissez d’autres. Merci de préciser les éléments présents sur la bouteille (code EMB, adresse postale…).

Image à la UNE : Man arrested on ShutterStock

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A propos de Thomas

Dès sa plus tendre enfance, Thomas a été un enfant choyé par ses proches et amis. Il est important de savoir que "Bartom", son pseudo, vient de sa fréquentation assidue des bars. Voir la description complète de Thomas→

146 commentaires to “Arnaque des bières mensongères, comment lire une étiquette ?”

  1. Pascal C a dit :
    avril 28, 2014 at 6:34 pm

    Wow! Excellent article, j’ai appris un tas de trucs, je vais vérifier les codes barres de mes bouteilles!
    Ici au Québec je crois que nous avons moins de ce genre de problème, mais encore… Il se peut que je me fasse berner aussi! Je vais vérifier à partir de maintenant!

    • Thomas a dit :
      avril 28, 2014 at 6:37 pm

      Hello Pascal,
      Merci, j’ai bossé pas mal de temps sur le dossier.
      Certains codes doivent être les mêmes au Canada. Je ne sais pas si les arnaques sont les mêmes mais il y a des chances.
      Il faudrait voir la loi sur l’étiquetage chez vous.

  2. C’est pas un dossier, c’est un pamphlet 😉 Merci en tous cas!

  3. neurøsien a dit :
    avril 28, 2014 at 7:05 pm

    ça c’est de l’article , très bien fait j’apprend pas mal de truc en plus !!

  4. Merci pour avoir cité la Cagole! Comme tu le sais je me bats pour promouvoir la bière de la Plaine qui est la seule bière 100% Marseillaise….. quand je vois tous ces bars et ces traiteurs vendre la Cagole ca me révolte!!!

    J’habite à coté de la fameuse adresse mentionnée, ce n’est rien d’autre qu’une porte d’immeuble classique, et je n’ai vu aucune trace d’une soi disant brasserie dans le Panier…..

    Bravo pour ton dossier, je vais y faire un lien prochainement car j’ai rien de plus à ajouter 🙂

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:31 am

      Hello Greg, La Cagole ce sont les pires de France, une véritable mafia. Dire qu’elle coûte 10€ les trois bouteilles dans mon supermarché. En plus, j’ai du en acheter pour les besoins de la vidéo. Si ce n’est pas de la dévotion :D.

    • Beulette a dit :
      juillet 24, 2014 at 3:57 pm

      Heureusement, les bières de la plaine sont 100 fois meilleures que la « Cagole » !!!
      😉

  5. ManuTop a dit :
    avril 28, 2014 at 7:53 pm

    Disons-le avant tout : la cagole est tout simplement Dé-geu-lasse ^___^ mais oui, c’est du marketing et c’est bien mensonger.
    Après, la question des appellations est floue mais pas forcément contre son origine historique : Gallia et Demory étaient initialement brassées à Paris, d’où le fait de les avoir faire renaître comme « parisiennes ». C’est d’abord la recette qui est promue, et avant d’amortir ton matos, c’est bien de pouvoir la faire produire. (Cf. le reportage que signalait Elisabeth Pierre des très nombreuses bières belge qui font ainsi) Et puis regarde, Craig Allan, brasseur écossais, domicilié dans l’Oise fait (faisait?) brasser dans le Nord – C’est précisé sur ses étiquettes, mais putain, elles sont bonnes ! :). Vendre la marque avant la qualité n’est pas neutre mais si la qualité est là, ça me gêne moins (La collongeoise doit pas être dégueu si elle vient de Fleurac <3 ). Mais je regrette comme toi le manque de précision sur le lieu et l'origine du brassage. Après la plupart des marques des grands groupes brassent à la chaîne en République Tchèque (Regarde d'où viennent les brassins des Asahi servies avec tes sushis 😉 )

    Vives les artisanales, les vraies 🙂

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:40 am

      Manu, même si la qualité est là, c’est scandaleux de vendre une bière s’appelant la Collongeoise tandis qu’elle est faite à l’autre bout de la France.
      J’attache beaucoup d’importe à un autre fait, est-ce que le brasseur participe à la production. Par exemple, Craig Allan est propriétaire de ses recettes, c’est lui qui les conçoit et il participe à leur création même s’il les fait brasser ailleurs.

      • Saaremaa a dit :
        mars 20, 2016 at 12:31 pm

        Si je peux me permettre,  » la collongeoise […] alors qu’elle est faite à l’autre bout de la France […] » c’est UN POIL EXCESSIF sachant que Collonges et Fleurac sont distantes d’environ 85 km. Il y a un manque de transparence c’est évident, mais il faut revoir quelques petites notions de géographie avant de hurler à la tromperie absolue…

  6. Garbure64 a dit :
    avril 28, 2014 at 8:02 pm

    Juste en passant, la Oldarki est bien brassée à Lons, mais cette charmante bourgade se situe dans les Pyrénées Atlantiques et pas dans les Landes. Dans la partie béarnaise, et non pas basque certes donc la filouterie est encore présente, mais moins forte.

    • estelle a dit :
      avril 29, 2014 at 7:44 am

      Il n’y a pas de brasserie à Lons, c’est le siège administratif de la société de vente en gros…

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:45 am

      Oldarki est produite en Espagne. Au Pays-Basque certes… mais en Espagne.

      • Xav51 a dit :
        juin 7, 2014 at 1:47 pm

        La Oldarki lager est brassée en espagne , l’autre aromatisé à la liqueur de prunelles est brassée chez Bellerose ! Tout est marqué sur l’étiquette en revanche, donc pas de tromperie ! Juste un gros manque d’authenticité !

      • Fréd a dit :
        juin 17, 2015 at 6:22 pm

        Thomas,
        Depuis quand le pays basque n’est pas Espagnol ?

        • Hello Fred,
          Je n’ai jamais dis ça, pourquoi cette question ?

          • Si Oldarki est brassée au Pays Basque (qui est un pays à cheval sur deux états), il n’y a pas tromperie, quelque soit le côté des Pyrénées où ellle est brassée. Par contre, si elle est brassée à Lons ou je ne sais où en dehors du Pays Basque, alors c’est mensonger

    • Lons est un établissement secondaire de la Société Les Brasseries Oldarki Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons
      Historique (àvérifier) :
      1998 brassage (Patxaran) à Bie des Sources
      2009 brassage (Extra Pâle) à Saragosse
      2011 la blanche brassage ????
      Il faut voir le code EMB, s’il existe, sur la contre-étiquette

  7. Bonjour,
    Article très intéressant cependant, j’ai un doute concernant la Sorcière du Berry. Cela ne fais aucun doute qu’elle est produite ailleurs qu’à Bourges, et cela se sais depuis le début (ou presque), mais je doute fort que le Plan B, bar associatif de Poitiers (avec un S à la fin) soit capable de produire la moindre goutte de bière. Je peux bien entendu me tromper.

  8. La séquère a dit :
    avril 28, 2014 at 9:15 pm

    Merci pour cet artcle car nous dans les Landes on est bien a ce niveau là

  9. Vous pouvez citer « la Gâtine » bière du Gâtinais, (Seine et Marne) brassée du côté de Sens.
    Certes avec de l’orge cultivé en sud Seine et Marne puis malté par la malterie de Pithiviers (Loiret) sans certitude compte tenu des quantités que le malt obtenu soit clairement l’orge de départ.
    Bière à façon de la société commerciale « gatinorge » (77)
    Bière correcte vendue en GMS, station service, marchés de terroirs, boulangeries locales, rarement dans les CHR

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:51 am

      Hello Perrig, merci pour ta contribution.
      Du coup, qui brasse la Gâtine ? Tu as une idée ? Y’a-t-il un code EMB sur les bouteilles ?

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:52 am

      Je viens de voir que c’est la brasserie des champs qui la produit. Reste à savoir si c’est indiqué sur l’étiquette ou non…

      • La binouze@oise a dit :
        mai 12, 2014 at 10:32 pm

        La Gâtine est brassée par Larché à Sens

        • Thomas a dit :
          mai 14, 2014 at 10:11 am

          ça a donc du changer. Ils sont producteurs de leur malt par contre non ?

          • En mai 2017, la Gâtine est toujours brassée chez Larché qui a acheté la Bie des Champs à St Martin du Tertre en 2005 puis a déménagé à Sens.
            Larché (marque Thomas Becket) a été racheté début 2017 par Int Beer Investment Company France actionnaires Belges.
            Quid de la production future pour des tiers ?
            Les escrocs de la Gâtine à mon avis ne peuvent prétendre que LEUR bière est faite avec LEUR orge maltée chez Soufflet.
            1) Si on a visité une malterie industrielle, les lots étant tellement monstrueux qu’il est impossible de retrouver « son grain »
            2) Les agriculteurs vendent leur orge au malteur (Je ne suis pas certain qu’ils le fassent par l’intémédiaire de Gâtinorge) donc facture, donc cession de propriété

            • Merci PL d’apporter ton eau dans le moulin !

              • … par ailleurs, tes arguments sont vraiment TRES limite pour utiliser le mot « d’escroc » : tu ne prouves rien et tu jette l’anathème : c’est grave !
                Que connaît-tu des conditions de production au sein de la brasserie de Pithiviers (également dans le Gâtinais) ?
                Je cite Wiki : « certains auteurs considèrent nombre de communes du nord-ouest du département de l’Yonne (Puisaye et tout ce qui relevait de l’archevêché de Sens à l’ouest de la rivière Yonne) comme faisant aussi partie du Gâtinais. Ses limites naturelles seraient ainsi la Seine au nord, l’Yonne à l’est, la forêt d’Orléans au sud et l’Essonne à l’ouest. »

    • Certes, mais tu devrais réviser ta géo’ : Sens fait partie du Gâtinais

      • Bonsoir
        A ma connaissance, Sens n’est pas dans le Gâtinais mais à la frontière. Le Gâtinais commence un peu à l’ouest de la ville, à Saint-Valérien.

  10. Très intéressant ! J’étais justement tombé, pendant une de mes recherches, sur un arrêt portant sur cette question. Grosso modo, on reprochait à une bière de se réclamer de la Corse, alors qu’elle était produite sur le continent. Mais comme ca s’appelait un truc genre «la bière des corses» ou «la bière du maquis», le tribunal a considéré qu’il n’y avait pas pratique répréhensible. Je vous retrouverai la référence demain.

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:42 am

      Peut-être que tu parles de Pietra qui brasse une bonne partie de sa production dans le Nord. Notamment toutes les canettes. Cependant, ils conservent une bonne partie en Corse.
      Malgré tout, je pense que les bières brassées en Corse devrait avoir une étiquette différente de celles brassées dans le Nord.

      • Justement, c’est Pietra qui attaquait une société « Brasserie Duyck » qui commercialisait une bière « Bière du maquis » à la myrte de Corse et à l’arbouse de Corse.
        Selon Pietra, en revendiquant une identité corse, elle créait une confusion dans l’esprit des consommateurs.

        Mais la Cour d’appel de Bastia a répondu : « Il n’existe pas d’appellation d’origine contrôlée pour la bière comme pour le vin ou d’autres produits alimentaires issus d’un terroir et le premier juge [Tribunal de commerce de Bastia, NDLR] a justement rappelé que le fait d’être fabriqué dans un lieu ou un autre du territoire français n’apporte aucune protection quant à l’origine de la bière qui demeure une boisson générique dont la dénomination correspond à un mode de fabrication précise du décret du 31 mars 1992 [dont on avait parlé sur twitter, NDLR] ». CA Bastia, 23 septembre 2003, Pietra c. Brasserie Duyck, n°02/00805.

  11. LS Artisanal a dit :
    avril 29, 2014 at 12:48 am

    Très bonne article,

    Continuons à nous battre pour la traçabilité des bières artisanales,
    et surtout pour éradiquer les menteurs !!!!

    Car ici dans les landes sur 4 brasseries qui se disent artisanale landaise , seul deux le sont réellement !!!!

    Les vrais sont brasseries artisanales landaises sont la Séquère et la brasserie Aguiana
    et les comme précédemment citée dans l article les fausses brasseries sont  » Hossegor Fabrique  » plus connu sous le nom de Hapchot (et oui on peut pousser le vice au point d’appeler sa société par le nom d une ville suivie du mot fabrique pour bien berner les clients ) et la Jamm’s .

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 9:44 am

      Les Landes sont le paradis du mensonge.

    • Cyrille a dit :
      mai 11, 2014 at 6:19 pm

      Notre bière est une bière artisanale faite par un artisan a Cahors qui nous accompagne en attendant que nous soyons en mesure de rassembler le budget nécessaire.Pour info nous devions être accompagné par un établissement financier qui nous a planté au dernier moments, et si vous croyez que c’est de l’escroquerie vous êtes fou, vous croyez que cela m’amuse de procéder de la sorte si vraiment c’était une escroquerie je ferais pas brasser par un artisan mais en espagne , au portugal….. et je gagnerai de l’argent !!! la sous traitance n’était qu’un tremplin qui ne devait pas durer plus de quelques mois.
      sur notre site c’est clairement stipule que nous sommes accompagne par un brasseur du sud ouest….
      De plus sur notre bouteille c’est stipule brasse dans le sud ouest, et le code emballeur est clair.
      Renseignez vous, nous aurons plaisir de vous répondre

      • Thomas a dit :
        mai 12, 2014 at 6:35 pm

        Justement, je me suis bien rendu sur votre site. A l’époque, il était mentionnée bière du Sud Ouest sans en dire plus sur la brasserie en question. Alors forcément comme il y a écrit Hossegor partout, les gens pense que c’est fait sur la ville. Cependant, je vois que vous avez changé le contenu en donnant davantage de précision dans votre page fabrication. C’est une bonne chose.

        J’ai quelques questions à vous poser :
        – avez-vous un brasseur qui réalise les recettes ?
        – pouvez-vous m’envoyer une photo de votre étiquette sur thomas@beertime.fr pour voir si le code EMB est présent ?

      • le basque a dit :
        octobre 28, 2014 at 11:40 am

        je site »en attendant que nous soyons en mesure de rassembler le budget nécessaire »
        Je pense que vous la brasserez jamais cette bière vu que vous venez de vendre la marque »Hapchot » à la marque ogeu qui eux je pense feront brassé par des industriels
        Du marqueting du début à la fin sans jamais l’amour de la bière

  12. patrick a dit :
    avril 29, 2014 at 10:44 am

    pour avoir visité il y a quelques mois la brasserie Meteor à Hochfelden,je suis en mesure d’apporter un peu de bière à votre moulin…l’usine dispose d’une unité d’embouteillage moderne,et elle sous-traite pour d’autres brasseries .j’ai vu dans la cour des emballages et des palettes de petits futs d’une marque concurrente.en effet on y conditionne dans des petits futs de 3 ou 5 litres. maintenant de là à envoyer de la bière basque pour se faire conditionner en Alsace,je n’y crois pas. continuez à ouvrir l’œil,et merci pour cet article.

  13. Très bon article, très complet. Je suis une grande amatrice de bière et je lis toujours les étiquettes pour savoir d’où elles viennent. Je lis aussi les ingrédients,des fois on a de drôles de surprises. Je trouve étrange qu’on appelle « bière » un produit gavé d’additifs, de sucre et de colorants… Tu dis qu’en France il est obligatoire de lister les ingrédients. Uniquement pour les bières produites sur le territoire ou aussi pour les bières importées ? J’ai acheté de la Leffe de printemps : les ingrédients ne sont mentionnés nulle part, ni sur le pack, ni sur la bouteille. Étrange, non ? Ce n’est pas la première fois que je remarque l’absence de la liste. Et j’avoue que je n’aime pas ça du tout. Habituellement, je n’achète pas si je ne sais pas ce qu’il y a dedans.
    A part ça, je tenais à te dire que je suis arrivée ici grâce à la Brasserie Alphand (Vallouise, Hautes-Alpes) qui a partagé ton article. Une toute petite brasserie locale, de la super bonne bière, à déguster uniquement par chez nous ! 😉

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 8:41 pm

      Hello Alice,
      Tout d’abord merci pour ton commentaire. Je goûterai dès que j’en ai l’occasion les bières de la brasserie Alphand. J’en ai entendu du bien !

      A propos de tes questions, les ingrédients sont une mention obligatoire sur une étiquette de bière. Que ce soit pour les bières produites en France ou pour les bières importées. D’ailleurs, les importateurs qui font venir des bières d’un pays où ça n’est pas obligatoire doivent ajouter la mention. C’est souvent le cas avec les bières Allemandes notamment.
      En Allemagne, avec la loi de pureté, il était interdit de commercialiser des bières sous la dénomination « bière » si celle-ci n’était pas composée d’eau, de houblon, de levure et de malt d’orge. Du coup, ils n’ont pas l’obligation (à vérifier) d’afficher les ingrédients et les bières qui viennent d’Allemagne vers la France ont souvent une étiquette avec les ingrédients inscrit en Français.
      Qui plus est même si les mentions sont déjà inscrites, elles doivent absolument être en Français.
      Pour le coup de ta Leffe, je trouve ça très très étrange !

      A propos des ingrédients possibles, pour poursuivre avec l’Allemagne, ils ont été vivement critiqué par l’UE sur l’interdiction d’appeler « bière » un produit qui ajoute des additifs. Je t’invite à consulter notre dossier à ce sujet. Cela freinait clairement l’importation chez eux tellement c’était restrictif. Tout à une mesure en fin de compte.

    • La bière est un produit bénéficiant d’une définition légale. La liste des ingrédients est donc accessoire et la seule mention « bière » sur la bouteille suffit à elle seule à répondre aux obligations d’étiquetage. C’est le cas également pour le vin. En effet, on ne trouve jamais la mention « jus de raisin » dans la composition.

  14. Bravo pour cet excellent article !
    La question du manque de transparence se pose de plus en plus et il est bon de contribuer a eduquer les consommateurs sur la question de l’origine de ce qu’il boit.
    Effectivement le code emballeur (EMB) n’est à indiquer par la société commercialisant une bière faite par une brasserie tierce que s’il ne veut pas assumer les éventuels risques sanitaires. En clair une bière qui empoisennerai les consommateurs (cas inconnu car aucun organisme pathogènes ne se développe dans la bière,contrairement à la viande ou aux produits laitiers) engagerai la responsabilité du producteur si son code EMB figure sur l’étiquette, celle du distributeur dans le cas contraire. Quant à l’estampille sanitaire elle n’existe pas à ma connaissance pour les brasseries (je suis créateur des bières Mandrin donc plutôt bien placé pour le savoir). Le besoin de clarification est bel et bien là !

    • Thomas a dit :
      avril 29, 2014 at 8:27 pm

      Hello Vincent,
      Il n’y a jamais d’estampille sanitaire en France sur les bières ?
      Je pensais bien tiens donc…
      Merci pour l’éclairage en tout cas.

      • Vincent a dit :
        avril 29, 2014 at 10:58 pm

        Thomas,
        A ma connaissance on ne trouve l’estampille sanitaire que sur les productions soumises à des contrôles sanitaires, donc des productions sensibles avec des risques d’intoxication alimentaires (listeria etc…). Ce n’est pas le cas des bières ni du vin (qui sont consommés avec modération).

  15. Trés bon travail,il est important que le client (moi) soit au courant…

    MAIS je pense qu’il faut faire le distingo entre le « vrai » menteur, qui visse le profit, que du « petit » mensonge qui aide des brasserie a se créer.

    En effet La cagole est la plus médiatisée des bières mensongéres, l’Eki à l’air d’étre bien présente dans le 64 (j’ai eu l’occasion de voir des bars avec leurs logo prés de Pau),. Ces deux là sont la pour faire du frique sans scrupule….
    Ils n’ont -à mon avis- aucune envie d’investir dans du matériel….

    En parralléle, dans la drome, j’ai un voisin brasseur qui fais brasser une partie de ses bières (30%) chez Saurnin , dans le but de tester le potentiel avant de peut etre investir s. Je ne sais pas si il mets le code emballeur des brassin fais ailleurs, mais a ma connaissance les étiquettes sont identiques…. mais il joue le jeu de faire brasser en rhone-alpes plutot que dans le nord ou en tchéquie!

    Dans ce dernier cas, il ne le crit pas sur les toits, mais me l’a dit, et il ne s’en cache pas. je pense qu’il faut faire attention à cela.
    Il a le matos pour faire , mais teste avant de franchir un autre cap.

    Dans le nord aussi il y a polémique avec Noyon …. brasserie des 2 caps, qui nomme des bières avec des noms locaux.

    Je viens de voir hapchot sur le net, il y a beaucoup de com, et sur un article de presse c’est dit qu’il veut faire sa brasserie… de plus lui aussi fait brasser proche de chez lui?!

    Je pense qu’il faut prendre des gants avec ce sujet….. on peu aussi parlé des bieres d’abbaye…

    Un autre exemple, prés de chez moi: Le cola auvergnat… ils ont fait produire durant quelques années en bretagne, avant de pouvoir créer l’outils de travail ici.

    Je defend un peu le voisin car je pense qu’il est honnéte dans sa démarche.

    Mais en parrallele je suis d’accord sur le fond!
    trouver une solution qui fait la part des choses…. le code emballeur est peu etre une piste.

    Merci
    K

    • La séquère a dit :
      avril 30, 2014 at 6:00 am

      Hapchot ça fait 3 ans qu’il dit qu’il va investir et brassé….il a eu une aide de la chambre des commerce et de jaune entreprendre sois 40 m euros et il a jamais rien fait donc lui pas de pincettes

      • ok, je ne connais pas, je lit juste l’article du canard local… dont j’ai pas regardé la date!

      • Cyrille a dit :
        mai 11, 2014 at 6:08 pm

        Soyons clair, cela fait deux ans que nous avons commencé et pas trois .je n’ai du tout eu ces aides, mais des prêts que je rembourse !!!!! et pas de ce montant.
        notre projet est bien de brasser si nous bouclons le budget.
        Donc avant de parler renseignes toi et stop tes mensonges et agressions, le vent tourne.

  16. julien@bière a dit :
    avril 30, 2014 at 1:02 pm

    Et que dire de la Blonde D’Occitanie produite chez Jeanlain à la frontière de la Belgique?
    Car elle n’existe pas en bouteille, donc pas de code emballeur..;
    Et il s’en vend des milliers d’hectolitre en fût dans nos bars locaux et nos fêtes de village!!!
    Alors certes si vous visitez le site internet de ceux qui la commercialise, la vérité est dite mais pensez vous vraiment que l’appellation d’occitanie soit justifiée et que la confusion dans l’esprit du public ne se fait pas?

    • Hello Julien,

      Pour le coup, pas de code EMB sur les fûts mais sur leur page d’accueil c’est écrit en 1ère page :

      « Nous possédons notre propre marque de bière «La Blonde d’Occitanie», bière de garde douce et raffinée au caractère marqué fabriquée par la Brasserie Duyck à Jenlain.  »

      Difficile d’être plus clair.

  17. Storia Giovanna a dit :
    avril 30, 2014 at 1:40 pm

    Euh… J’aimerais avoir des compléments d’informations concernant la Gallia… En effet, il me semble qu’il y a des locaux rue Davoust (Pantin, 93) où un panneau Gallia est suspendu. Serait-ce un dépôt ? Parce que j’ai entendu dire que c’était une brasserie…

  18. Storia Giovanna a dit :
    avril 30, 2014 at 1:53 pm

    Au temps pour moi, l’adresse de la rue Davoust, qui a déménagé avenue Edouard Vaillant, est un dépôt, en témoigne cet article du journal de la ville de Pantin en avril 2013 : http://www.ville-pantin.fr/Mag_Canal_avril_2013.pdf (p 21-22)

  19. Storia Giovanna a dit :
    avril 30, 2014 at 1:55 pm

    Pardon de flooder, ce n’est pas dans mon habitude, mais Gallia a bien réussi, dans le déménagement, à faire venir sa brasserie à Pantin 🙂 en 2014
    http://fr.calameo.com/read/00190394494ffde31ec83

    • Hello Storia,
      Justement, j’étais avec Guillaume, le co-dirigeant de Gallia, il doit nous apporter des précisions prochainement sur où ils en sont. Ce que je sais, c’est qu’ils n’ont pas encore la brasserie à Pantin. C’est prévu pour 2015.

      • Cela fait plusieurs années que Gallia promet de brasser dans Paris (ce qui est différent de Pantin d’ailleurs) « l’année prochaine ». Par ailleurs, ils changent aussi régulièrement leurs étiquettes avec la plupart du temps peu ou pas de mention sur l’origine de la bière. C’est relativement trompeur pour les consommateurs.

        Pour info, la Gallia blonde et Blanche sont brassées chez les Brasseurs de Gayant dans le Nord (après avoir été précédemment brassées chez De Sutter en Normandie et en République Tchèque).

  20. stephan a dit :
    avril 30, 2014 at 4:40 pm

    très instructif cet article, je lis toujours l’ensemble des informations sur tout ce que j’achète et grace à cet article je serai encore mieux les déchiffrer

    quand vou écrivez : La bière des Rocheuses (où les Rocheuses vont intelligemment faire penser à la Bretagne) => alors je ne vois pas pourquoi les rocheuses vont penser à la Bretagne ????

    • Thomas a dit :
      avril 30, 2014 at 6:23 pm

      La côte Bretonne est très rocheuse mais bon, c’est une image… J’aurais du dire « Le Rocher Rouge » où un truc du genre. L’esprit est là.

  21. stephan a dit :
    avril 30, 2014 at 8:17 pm

    lol meme le rocher rouge c’est pas breton la cote de granit rose mais c’est propre à Ploumanc’h dans le 22

    j’ai regardé toutes mes bières ce soir ! les petites brasseries n’indiquent jamais rien,les autres quasi que le code barre point de emb ou d’estampille sanitaire ! je garde cet article bien au chaud tellement il est utile merci à vous

    • Stephan, Un petit brasseur te répond : en ce qui me concerne j’indique depuis 12 ans sur mes étiquettes la composition détaillée afin de montrer que je n’utilise que des ingrédients naturels et aucun produit chimique ni arôme de synthèse. Par contre aucun code emballeur puisque je fabrique moi même donc j’écris en clair le nom et l’adresse de ma brasserie : Brasserie Artisanale du Dauphiné – 33 rue Champ Roman – 38400 Saint martin d’Hères.

  22. eden.sb a dit :
    mai 2, 2014 at 12:22 pm

    Pas si simple, d’autant que « brasser » n’est plus hors de portée depuis plusieurs années (Bien sûr, adieu volume et production continue, quoique).

    Côté volume ensuite, la disponibilité de l’équipement (amateur de bière, la visite d’au moins une brasserie industrielle sera instructive), les volumes vendues.

    A voir.
    Coté alimentaire, essayer de tracer du volume ?
    Plus intéressant : situer une production locale (et, comment y accéder).

    indice, amap et magasins bios doivent avoir idée v sinon accès (même le brasseur ‘personnel’ doit se fournir en levure (enfin, organisation et conditions, emballage oblige il est aussi possible de tout trouver online)

    Ah, la fermentation. Enfin, je déborde nettement à présent.

    Enfin.

  23. La Belgique dénonce aussi ces « faux » brasseurs.
    C’est comme les souvenirs « made in China » ! Bientôt des bières « brewed in China » ???
    Je surveille toujours les étiquettes de bière et en cas de doute je m’abstiens d’acheter 😉

  24. Article complet. Juste une correction : la liste des ingrédients n’est pas obligatoire. Par contre si tu en mets un, tu dois tous les mettre.

    • En effet, je viens de relire la circulaire, la liste des ingrédients n’est obligatoire que pour les bières sans alcool et les panachés.

  25. Simon a dit :
    mai 12, 2014 at 11:36 am

    Salut Paul, Storia et Thomas,

    Brasseur chez Gallia, et avant tout amateur de bonnes bières artisanales, je comprends votre inquiétude quant à l’origine de certaines bières « locales ».
    Je comprends également qu’il n’est pas évident de suivre l’évolution des bières Gallia, mais je tiens cependant à vous rassurer : les choses seront bientôt beaucoup plus simples.

    J’ai rejoint l’équipe Gallia en décembre dernier. Depuis, je me démène pour que la qualité de nos bières réponde aux attentes des parisiens, et amateurs de bières en général.
    Parallèlement au développement et à l’amélioration des recettes, la gestion du projet de construction de la brasserie occupe une bonne partie de mon temps. Les choses bougent très vite en ce moment, et nous devrions en effet disposer d’une brasserie fonctionnelle à Paris l’année prochaine (2015).

    En attendant, nous nous efforçons d’être transparents sur l’origine de nos bières, c’est pourquoi nous indiquons clairement sur l’étiquette leur lieu de production.

    Notre Lager est brassée à Douai, à la brasserie Gayant, d’après une recette que j’ai élaborée.
    Toutes nos bières spéciales (IPA et blanche) sont brassées à Sens, à la brasserie Larché. J’y brasse moi-même nos bières sur leurs installations.

    Notre local de Pantin, avenue Édouard Vaillant, nous sert d’entrepôt et de bureaux. C’est également là que se situe mon laboratoire, dans lequel je développe les recettes (sur une nano-brasserie de 50L). Je brasse habituellement mes prototypes le jeudi, et si vous me prévenez préalablement, il est possible d’assister à un brassin.

    Je vous invite donc à passer nous rencontrer à Pantin, où vous aurez très certainement la chance de gouter l’une de mes bières expérimentales.

    Salutations brassicoles

    Simon

  26. Thomas a dit :
    mai 23, 2014 at 5:10 pm

    Bonjour,

    Je viens de lire votre forum qui est très intéressant et j’ai quelques remarques à faire sur La Collongeoise car c’est moi qui suis l’instigateur de ce projet.
    Tout d’abord il faut savoir que je suis originaire de Collonges la Rouge et que mon activité professionnelle n’est pas pérenne.
    J’ai eu l’idée de créer une marque de bière « La Collongeoise » . Sachant que la production de bière à un coup en terme d’infrastructure et devant la frilosité des banques à financer ce type de projet, il m’a été conseillé de d’abord tester mon produit pour avoir « un minimum de vente » avant d’engager des grosses dépenses en terme de réhabilitation de bâtiment et d’infrastructures.
    Je suis donc parti à la recherche d’un brasseur artisanal qui comprendrai mon projet et qui serait d’accord de brasser ma bière dans un premier temps. Mon principal critère de recherche étant géographique : je voulais trouver un brasseur proche de chez moi.
    Comme vous l’avez dit, je travaille avec Fleurac qui se situe à 100km de chez moi. Je n’est pas trouvé plus près dans la région ou je me situe.
    Je comprend votre position sur les « bières mensongères » mais je pense que la situation est plus nuancé que vous l’indiquez et c’est pourquoi je me permet de vous répondre. En effet mon projet a débuté l’année dernière (2013) et les banques demandent un recul sur 3 ans minimum dans ce type de projet. Même si je ne brasse pas encore sur Collonges, je fais travailler des personnes qui sont au plus près de chez moi. Je pense qu’il est dur de reprocher à une personne de se lancer et de tester des choses.
    Espérant brasser rapidement sur Collonges.
    Cordialement

    • Thomas a dit :
      mai 28, 2014 at 11:23 am

      Bonjour Thomas,

      Tout d’abord merci pour votre commentaire dans ce post. Il est toujours mieux d’avoir plus de transparence.
      J’aurais quelques questions à vous poser à propos de la Collongeoise, vous faisiez brasser votre bière chez Fleurac ou c’est vous-même qui la brasser là-bas. La nuance est forte importante.

      Qui plus, est nous critiquons vigoureusement le fait que vous ne communiquiez jamais sur la provenance de votre bière. Ce n’est, par exemple, indiqué nul part sur votre site Internet.

      Je vous conseille d’être transparent avec vos clients / consommateurs.

      Bonne journée,
      Thomas

      • Thomas a dit :
        juin 1, 2014 at 10:07 pm

        Bonsoir,
        Je ne connais pas de brasseur qui « prête » leur outil de travail à des personnes extérieures et le brasseur de fleurac non plus. C’est lui qui brasse ma bière mais c’est moi qui lui indique le type de produit que je souhaite. Nous ne sommes pas dans de la « bière à étiquette » mais bien dans du brassin à façon.
        J’ai toujours été clair sur la provenance de mon produit et je prends note de votre remarque concernant mon site internet.
        Cordialement

  27. douaret a dit :
    juillet 24, 2014 at 5:35 pm

    J’ai gouté la Jamm’s en dégustation aux fêtes de saint sever et ils ne mentent pas sur l’origine de la bière. Ils nous ont expliqué que les matières premières étaient issues des landes mais que la bière était brassée dans le nord faute de moyen et de savoir faire. Qu’à terme leur but est de tout réaliser.
    Parler de mensonge est excessif.

    • Il faut que tu ailles faire un tour sur leur site, c’est quand même magnifique. Tout sous-entends qu’ils produisent eux-même : « La fabrication s’exprime au travers du savoir-faire traditionnel de notre maitre-brasseur. ».

      Bien sûr, jamais le lieu de brassage n’est mentionné sur le site.

      Il y a même une page La Brasserie…

      • La Séquère a dit :
        juillet 24, 2014 at 9:35 pm

        Douaret,
        Tu es bien naîf.
        Déjà, c’est pas dans le nord de la France, c’est en Belgique.
        Mais tant qu’il y aura des gens qui prendront toutes paroles comme parole du Seigneut, Jamm’s et Hapchot ont de beaux jours devant eux.
        Je te laisse, je dois aller brasser avec des matières premières non landaises (ry’en a pas chez nous).
        La seule chose de vrai, c’est que le savoir-faire, ils ne l’ont pas…

        • Cyrille a dit :
          juillet 26, 2014 at 8:43 am

          Bonjour,

          Je vois que le Séquère continues de dénigrer HAPCHOT en sous entendant des mensonges ?????
          Quel est le problème exactement.
          Une fois de plus notre bière est brassé dans le sud ouest, nous avons jamais rien mentionné d’autres, jamais dit que le malt et le houblon était local… ce n’est que de la calomnie et des mensonges qui dépassent les limites.
          Ce sont des attitudes inacceptable de votre part.
          Je tiens a rappeler qu’il y a deux ans dans votre bar le sax y rock vous faisiez brasser une bière en gironde ou il était écrit en gros « BIERE LANDAISE » ……………………….. BRAVO LES ESCROCS.
          je tiens a vous rappeler et j’ai des témoignages que vous avez contacter un brasseur pour qu’il fabrique pour vous ……
          Et pour conclure si votre problème c’est la mention est bière artisanale on peut en causer avec mon brasseur.
          Si vous dénigrer le fait que personnellement je ne brasse pas alors il faut dénigrer toute les brasseries qui ont plusieurs salaries …. car en géneral tout le personnel ne brasse pas comme dans un restaurant tout le monde ne cuisine pas, certains s’occupe du service tout aussi important.

          • La Séquère a dit :
            juillet 27, 2014 at 8:42 pm

            Hapchot,

            Si tu penses être calomnié, injurié, dénigré, la loi te permet de porter plainte contre moi.
            Un procès ferait peut-être avancer les choses sur ce sujet qui devient de plus en plus épineux…

          • L’analogie avec le restaurant est tout à fait fallacieuse.
            Un « brasseur » qui ne brasse pas, ça s’apparente plutôt à un restaurateur qui irait chercher des plats tous faits au Metro du coin et se contenterait de les passer au micro-onde.
            On peut comprendre que tout le monde ne s’occupe pas de la production dans une structure….un peu moins que personne ne s’en occupe.

            Pour ce qui est d’Hapchot, les faits sont quand même bizarres :
            – le nom sociale : Hapchot Fabrique. Fabrique? vraiment?
            – je l’ai vu chez 2 cavistes à Bordeaux et dans un Leclerc. Étrange quand même que tous étaient persuadés que la bière était brassée à Hossegor. D’ici à penser qu’il y a un flou intentionnel…..

            On ne peut pas dénier le caractère « artisanal » d’une bière Ratz, plus discutable pour une Hapchot (qui que soit qui la brasse), mais tant que l’on pourra jouer aux marges de la Loi….

            • Cyrille a dit :
              juillet 29, 2014 at 8:44 pm

              Bonjour Enzo,

              En bref:

              l’analogie n’est pas du tout fallacieuse j’explique simplement que même dans un bon restaurant le cuisinier ne suffit pas a satisfaire le client, le service est tout aussi important et par conséquent je vois pas ou est le problème à avoir une répartition des taches et des rôles.

              vous dites que personne ne s’occupe de la production mais ceci n’est pas possible puisque notre brasseur la produit ?

              HOSSEGOR FABRIQUE est le nom de la société, mais la marque c’est pas hossegor fabrique alors cela change quoi ? de plus si ce nom a été choisi c’est que nous pensions pouvoir investir rapidement dans l’outil de production et que la banque qui devait nous suivre nous a posé quelques soucis.A ce sujet les témoignages de banques ; fournisseurs et autres sont très important sur la bataille que nous menons pour réunir la somme nécessaire… Alors sur ce sujet posé les bonnes questions avant d’accusé.
              Vous l’avez vu sur bordeaux et j’en suis ravi mais aucun cas il ne connaisse pas l’origine du produit ceci est un mensonge .
              si mon brasseur est un artisan et que mon brasseur produit une bière avec le nom que vous voulez c’est un bière artisanale.
              Ce qui définit le fait d’être ou non une bière artisanale n’a rien avoir avec le nom mais avec le type de production . n’est ce pas ? donc hapchot ou d’autres sont des bières artisanales a moins que vous ne pensiez que notre brasseur n’est pas un artisan ….
              Si vous avez d’autres questions monsieur sans dénigrement intentionnel , je vous répondrai avec plaisir.
              bonne soirée.

              • Nul dénigrement.
                Juste qu’un bon restaurant fait sa cuisine, ne la fait pas faire.
                Effectivement les problèmes de financement font que….mais bon, il s’est créé quoi? 600 brasseries en France ou pas loin non? c’est que ce n’est pas insurmontable.
                Même dans ces conditions, pourquoi ne pas être totalement transparent sur l’origine du produit notamment vis-à-vis du réseau de distribution et des clients. Pourquoi l’intituler « bière d’Hossegor » quand rien n’est fait à Hossegor?

  28. douaret a dit :
    juillet 24, 2014 at 5:35 pm

    Bonne bière au passage 😉

    • Les matières premières dans la bière c’est quoi?
      wiki est ton ami et nous dit qu’il y a :
      – de l’eau – difficile de faire dans le local quand on brasse en Belgique
      – du malt de céréales – il n’y a – à connaissance – aucune malterie en Aquitaine
      – du Houblon – pas de houblonnière connue en Aquitaine
      – de la Levure

      d’où la question? Qu’est ce qui peut être local dans la Jamm’s?
      La question se pose aussi pour Hapchot évidemment……

  29. En tant que Marseillais, merci de rendre justice pour la Cagole qui est un véritable mensonge…… surtout pour moi qui soutient à fond nos petits gars de la brasserie de la Plaine qui se donnent du mal pour faire de bons produits 100% Marseillais!!

    Le siège social de la Cagole est à coté de chez moi, c’est une maison de ville et une boite aux lettres (59, rue du vallon Montebello – 13006 Marseille), et je n’ai JAMAIS vu une brasserie au Panier qui s’appelle La Cagole, beaucoup de gens ici disent qu’ils ont fait une micro-brasserie au début au Panier, c’est faux, ca fait des années qu’on nous parle surtout qu’ils veulent en faire une mais on l’a jamais vue ici! Et croyez moi avec le pognon qu’ils doivent amasser, s’ils avaient vraiment voulus le faire ca fait longtemps que l’on aurait une micro-brasserie au Panier….

    Par contre au début « apparemment » (j’insiste sur les guillemets car je ne suis pas sur à 100%) ils ont brassés leurs premiers hecto-litres à Marseille, oui, mais pas au Panier, c’était à L’escale Borely (à l’autre bout de la ville vers les plages) au sein d’une brasserie nommée « La Fabrique Marseillaise' » (il y a des photos qui semble concorder avec ce que je dis mais aucune vraie certitude toujours….)qui fabriquait sa propre bière (j’y suis allé souvent mais pas quand la Cagole existait)…..cet endroit n’existe plus depuis 4 ans environ je crois, c’est aujourd’hui un restaurant Dell’Arte, qui est devenu avant une boite de nuit, bref même moi qui vit sur place je trouve aucune information cohérente sur tout ca….par contre les magasins de souvenirs pullulent de cette bière….qui se vend comme LA bière d’ici…..seigneur…..retenez moi!!!

    Pour Jamm’s je suis en train de rédiger un test sur eux (d’ailleurs je vais renvoyer un lien vers ton article et je vais ajouter un article aussi lié à ton article tres complet). Un truc m’a choqué, dans un article de presse, l’un des fondateur parle d’un cout de création de 1,2 M d’euros qui l’a en gros poussé à brasser en Belgique…… je n’ai pas d’experience en création de brasserie artisanale mais 1,2M €…. je ne pense pas que tout ceux qui ont commencés en France avaient ce genre de budget là…..mon ami Vincent des bières du crépuscule n’avait CERTAINEMENT pas cette somme en débutant….et toujours pas aujourdhui! 😉

    Là pour moi on est pas dans une envie de faire une bière artisanale en alliant passion et travail……ca sent l’envie d’écouler de gros volumes et faire du pognon, c’est plus une démarche de: j’aime la bière, je vais faire faire une bière et on va faire peter le marketing, le volume et la rentabilité pour se faire du blé. (Dites moi si j’exagère hein, je suis marseillais!).

    On a tous besoin d’argent mais personnellement j’aime bien quand on a affaire à de vrais passionnés qui essayent d’allier passion, savoir-faire tout en essayent d’en vivre, et pas des businessman qui surfent sur une vague sous pretexte qu’ils apprécient un truc….ca me gene un peu meme si ca ne veut pas dire que les bières sont forcément mauvaises au final…..je veux pas non plus dénigrer totalement car il y a quand même des sacrés écarts de mauvaise fois entre certaines « brasseries ». Je comprends aussi ceux qui font passer au début par des tiers avant de se lancer sur place, dès lors qu’ils jouent la carte de la transparence sur leur site et qu’au final ils brassent chez eux je ne suis pas contre on va dire, après c’est pareil, soit on fait brasser par une autre brasserie, soit on brasse chez l’autre (les brasseurs tziganes comme on dit si je ne m’abuse!), le tout c’est être honnête dès le départ, pour moi il n’y a pas de honte à dire qu’on lance sa bière mais faute d’argent on commence par se faire aider d’une autre brasserie, le tout étant de le dire et pas entretenir le flou……c’est surtout ca finalement qui est agaçant pour moi.

    Bref, voila! Ca fait longtemps que je voulais te mettre un petit mot là dessus l’ami! C’est chose faite! 🙂

    • Thomas a dit :
      août 5, 2014 at 4:05 am

      Hello Greg, est-ce que tu as vu mon passage dans 66 Minutes en Juin sur le sujet ?

    • Etienne THOMASSIN a dit :
      juin 15, 2015 at 6:20 pm

      bonjour ,
      il a ete question en 2004 de faire une microbrasserie la cagole à la montée des accoules ,quartier du panier….je leur avait revendu mon materiel et devait devenir leur brasseur ,attention ,pas pour toute la production ,qui devait continuer à se faire en tchequie ,c’etait ,pour avoir une légitimité ,faire des brassins spéciaux ,pour l’OM ,pour l’évéché….ect . j’ai commencé à installer le matériel ,fait un brassin ,puis on s’est pris la tete pour une histoire deFR3 et j’ai laissé tombé…ils ont ensuite installé une brasserie au prado ,en face du champs de courses ,qui n’a pas marché…why ? j’en sais rien…parait que maintenant la cagole est brassée dans le nord ,on se rapproche de Marseille…peut on vous envoyer un message en privé?

  30. les brasseurs tziganes c’est plutot les Gipsy brewers !

  31. MIkkeler en est le meilleur exemple

  32. Le pire étant la Grimbergen vendue comme bière belge mais brassée chez kronenbourg… (En plus pour ce que les gens de grimbergen apprécient les français mais bref) La rince-cochon et la Kekette (bière normande paraît-il) ont aussi une communication douteuse mais il me semble que le lieu de brassage est indiqué sur l’étiquette (en Belgique toutes les 2)

  33. pj@la brouche a dit :
    octobre 23, 2014 at 12:11 am

    vu dans un super marche
    biere dartagnan a l’eau des pyrenees en gros sur l’etiquete
    toute une gamme blonde blanche ambree
    brassee dans le departement 59 nord …… faut m’expliquer .
    distribue par un grossiste du gers qui n’a jamais brasse que de l’argent……
    du boeuf qui vient de cheveaux roms
    bientot du porto russe..
    consomez local et allez voir les producteurs.
    et laissez la leffe aux belges.

  34. ju@du midi a dit :
    octobre 28, 2014 at 11:45 pm

    Salut,

    Autre scandale qui se passe en Provence: La bière des cigales
    Sur le site internet on peut lire « Implanté à Avignon, nous assurons un lien étroit avec l’ensemble de nos clients en leur proposant une gamme de produits régionaux.
    L’ensemble de notre offre produit «Les Cigales» est une création 100% régionale. »
    C’est Heineken qui brasse cette bière dans le nord de la france pour D.B.S à Avignon qui les distribue.
    C’est une vrai arnaque pour les consommateurs et pour les touristes qui croie boire une bière locale.
    Aussi leur Provença cola est fabriqué à Toulouges dans les Pyrénées orientale…
    Leurs sirops je ne sais pas encore qui les fabrique mais à coup sur ce n’est pas de la régions.
    Nombre de bar restaurant mettent en avant ces produits… Pauvre France!

    • Merci pour cette dénonciation, je vais enquêter dessus.

    • TS@cigales a dit :
      septembre 22, 2016 at 11:49 am

      Ce n’est pas Heineken qui brasse la bière des cigales. Au début c’était St. Omer et puis à partir de 2011 la brasserie Eichbaum en Allemagne ( je travaille pour Eichbaum et j’ai suivi DBS/TDC DR jusqu’à l’arrêt des livraisons en avril 2015 ). C’est aujourd’hui ( depuis avril 2015 ) la brasserie Park Bellheimer en Allemagne qui fournit une de leurs bières sous le nom bière des cigales à DBS/TDC DR à Avignon. L a raison de ce changement de fournisseurs est l’augmentation des droits d’accise. Les brasseurs avec moins de 200.000hl/an payent le taux réduit à hauteur de50% du taux plein ( à peu près 20€ de droits en moins par hl ) pour les brasseurs au-delà des 200.000 hl. Cette bière étant une bière de distribution, le taux plein devrait normalement être appliqué sur elle
      et les petits futés ont remarqué ça et ont transféré les droits de propriété de la bière des cigales à la brasserie Park Bellheimer depuis janvier 2016 espérant ainsi d’éviter de lourdes amendes pour fraude fiscale

  35. sim@lafrite a dit :
    novembre 3, 2014 at 1:14 pm

    Merci très instructif,
    je connaissais dejà l’arrageoise,

    on peut aussi ajouter la brasserie du Mont Blanc, qui se situe à 1h30 du Mont Blanc

    non aux bières marketing, oui aux bières locales et artisanales

  36. Pour info, La Bière du Canigou est, d’après sa page facebook, en train de faire des travaux pour y produire sa bière…
    Mais c’est clair que sur son site web elle ne précise pas du tout que sa bière soit disant locale est en réalité faite à 1200km de là! Et puis les infos sur le brassage, bien bidons avec des photos qui sortent tout droit de google… on se demande si la soit disant brasseuse a un jour tenu un fourquet!
    Bref, ils rentrent dans le droit chemin, ce qui prouve l’effort pour produire local, mais bon on s’est quand-même bien foutu de ceux qui croyaient à cette « bière de montagne »…

  37. Un petit lien sympa concernant un Envoyé Spécial sur la bière, notamment un passage sur la cagole vers la 20ième minute. https://www.youtube.com/watch?v=0Jr1Uavl5hw

  38. Je ne sais pas si c’est toujours le cas mais la « Mor Braz », « bière à l’eau de mer », a longtemps été brassée à l’IFBM de Nancy (54).
    Ah ! Nancy, ses plages, ses marinas, tous ces yachts et voiliers qui longent la promenade en bord de mer, les starlettes en bikini, etc. etc. …
    A l’époque, j’avais trouvé que c’était du foutage de g….. mais je vois que certaines (mauvaises) habitudes ont la vie longue !

  39. Vincent a dit :
    mai 14, 2015 at 12:34 pm

    Je pense également qu’il y a une grosse arnaque avec la bière Rince Cochon (Discom à Villeneuve d’As près de Lille dans le Nord) qui est brassée et embouteillée par la Brasserie Haacht et qui est ni plus ni moins la Charles Quint blonde…. Et, grâce à leur verre et leur outil commercial ( ce sont les établissements Difcom qui distribuent tous les hyper de France) que la bière Rince Cochon est maintenant bien plus connue que la Charles Quint blonde.

  40. Bonjour,
    Certains brasseurs artisanaux démarrent leur projet comme moi en brassant à façon chez un autre brasseur. Pourquoi? Car les investissements sont lourds et les banques difficiles à convaincre.
    Je brasse la bière du Canigou depuis janvier 2015 à Le Soler dans le 66.
    J’invite les auteurs des commentaires peu constructifs à monter leur entreprise avant de donner des leçons. Vous êtes aussi attendu à la brasserie pour faire voir vos connaissances en terme de brassage, bricolage, etc.
    Merci d’enlever ma bière de votre article dans les plus brefs délais.
    Cordialement, la brasseur

    • Aucun problème avec le fait de brasser ailleurs pour commencer tant que la transparence est de mise (bouteille, site internet etc…) ce qui était loin d’être le cas sur la bière du Canigou précédemment.
      Etre entrepreneur ne justifie pas de prendre le consommateur pour un imbécile.

      Cependant, je suis ravi d’entendre que vous avez ouvert votre brasserie. Je vais de ce pas retirer la bière de cette liste maintenant que votre situation est régularisée. La bière n’aurait d’ailleurs jamais été présente dans cette liste si vous aviez été transparent sur le lieux de brassage originel. Il est difficile extérieurement de voir s’il s’agit d’un projet de création ou d’une nouvelle bière étiquette qui ne sera jamais brassée sur place. Ravi de vous compter parmi les brasseurs du Languedoc-Rousillon. Cette région manque cruellement de brasseries artisanales.

  41. clemence a dit :
    janvier 16, 2016 at 1:20 am

    Y a la bière du chat volant dans le val d’oise qui est en faite produite en Touraine. Meilleur dans la com que dans la bière ! N’empêche que je me suis faite avoir…Je préfère encore acheter des flying dog aux states que des fausses bières local.
    Moi ça m’énerve cette arnaque, bien sur que les banques sont dur à convaincre ils sont pas fou à prêter de l’argent à quelqu’un qui n’est pas prêt à investir ses propres deniers dans son entreprise !!

  42. Bonjour
    Je viens de me procurer 3 bières de la « brasserie de monaco ». Brasserie de qualité placée sur le port de monaco et ayant deja été primée. Ils lancent donc la commercialisation de leurs bières dans un superbe packaging pour l’export et le marché francais. Sur place on déguste la bière brassée sur place. Très bonne. Goûteuse à souhait.
    La bière en bouteille aluminium est brassée par… EMB67202!
    Mention origine France et brassee et mise en bouteille par emb67202.
    Legal mais très limite.
    Ce qui est dommage : la brasserie locale est magnifique et on souhaiterait la déguster.
    C’est décevant.
    Mais la volonté est claire visiblement : réaliser des volumes très importants.
    Il en est de même avec la blonde de st Tropez qui est brassée en Belgique mais indiquée au consommateur.
    A découvrir dans la région 06 : brasserie artisanale de nice – mare nostrum (15 ans de brassage local) – brasserie du comté – brasserie Badab et brasserie du barbar.
    La scène bière azureene bouge fortement !
    Bien cordialement
    Yann

  43. Sans oublier la véritable bière d’Antibes B06 brassée et embouteillée a antibes. Merci à Solène de nous offrir un vrai produit artisanal et local surtout. Toutes ces bières étiquettes devraient être banni, laissons la place au vraix artisans qui ont envie de transmettre leur passion et de faire partager le fruit d’un dur labeur, au lieu d’engraisser cette industrie marketing sans goût sans saveur…bravo Solène et bravo aux vrais artisans brasseurs !! Les autres ne méritent aucun soutient ni aucune reconnaissance.

  44. Pierro a dit :
    août 14, 2016 at 5:49 pm

    Bonjour,
    Une mise à jour de l’article est-elle prévue? Montebourg n’est plus au gouvernement et la liste des bières a certainement évolué, entre celles qui ont régularisé leur communication et les nombreuses bières artisanales apparues ces dernières années.
    Personnellement, la Héki, goûté en déplacement récemment et vendue par le serveur comme bière locale, au-delà du mensonge sur son origine, est une infamie à la bière tellement elle est immonde, et ne peut même pas rivaliser avec les pisses industrielles que sont les kro ou heineken…
    Bon courage!

  45. salut,
    Interessant article et tout à fait d’accord pour denoncer ce genre de pratique.

    D’un autre côté, je serai interessé par gouter les bieres brassées en belgique car ils ont une bonne experience de la biere.

    Donc si je passe à Mont de Marsan je gouterai bien la jamm. 🙂

    Il y a une chose qui me derange davantage dans la biere ce sont les additifs. Dés qu’il y a arome, caramel, sirop de glucose ou pire un edulcorant, je fuis le poduit. La biere c’est : malt de grain (orge, mais, voire d’autres grains), de l’eau, de la levure, eventuellement des epices et du sucre candy mais les autres sucres ou dextrose, je trouve ca anormal si le brasseur est competent. Pareil pour tout autre additif.

    Sinon si jamais tu as, je cherche la liste des ingredients autorisés dans la biere sans obligation de mention sur l’etiquette en europe et en France.
    Ca aussi ca me gêne.

    • J’ai oublié ce qui fait le principal du caractere…. 🙂

      Le houblon bien sur. Il en existe des dizaines et selon le temps d’infusion cela permet une palette de gouts infinis.

    • Thomas Barbera a dit :
      novembre 14, 2016 at 10:34 am

      C’est bien compliqué le monde des additifs dans la bière. Il y en a certain qui sont discutables mais tout ceux que tu cites sont-ils nocifs ?
      En quoi le caramel qui n’est que du sucre solide est-il nocif ? Le glucose pose problème ? Arôme, c’est bien bien grand mot !
      Intéressant ce que tu soulèves sur les ingrédients non obligatoire. Je ne connais rien sur ce sujet mais je serais ravi d’en savoir plus également.

  46. PapaZoulou a dit :
    décembre 4, 2016 at 11:46 pm

    Bonsoir, j’ai face à moi une bière ambrée (pas mauvaise) nommée Artisanalis, au code EMB 67496 et dont les trois premiers chiffres au code bar sont 376, dont le nom Artisanalis est déposée par une marque nommée Sebecor.
    Après recherche sur internet, j’ai découvert que Sebecor sont des intermédiaires, et je me demande donc où l’on peut trouver plus d’informations sur ce genre de bières, étant donné qu’il m’a été difficile de trouver des infos sures.

    • Bonsoir, il semblerait que le code EMB 67496 corresponde à une société basée à Uberach. Etant donné la taille de la ville, il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres brasseries que la brasserie Uberach. Je suppose que la bière est brassée là bas.

  47. Bonjour,
    Autre bière mensongère : « brasserie de Monaco » EMB 6702
    Pas vraiment locale !!

  48. Dans le genre la Mira bière du bassin d’arcachon semble être pas mal aussi…brassée visiblement a Nancy…

  49. barbichef a dit :
    avril 20, 2017 at 10:22 am

    Salut,

    As-tu un texte officiel concernant l’interdiction d’association d’une localité avec le mot « bière » ou « brasserie » ?

    En te remerciant par avance pour ton job !!

    bye !

    • Salut Barbichef, de mémoire il s’agit plutôt d’une jurisprudence.

      • barbichef a dit :
        avril 21, 2017 at 9:21 am

        Merci pour ton retour. Ca fait un peu tromperie pour le consommateur, mais je n’y connais pas grand chose en droit !

        Un jour ou l’autre, un texte de loi tombera pour les dénominations géographique sans doute

  50. bradac a dit :
    mai 16, 2017 at 10:09 am

    bonjour,

    je ne réussis pas à visionner votre vidéo sur la Cagole, auriez vous un lien à proposer ?

    mercid e votre attention.

  51. Hello,
    Dans le tableau récapitulatif : les Pyrenées Atlantiques ne sont pas dans les Landes, et vice-versa, ce sont des départements voisins.
    Cdt

  52. Amateur de bières a dit :
    mai 2, 2019 at 1:08 am

    Une mise à jour s’impose concernant la bière EKI, en effet, celle-ci est produite entièrement à Bardos en Pyrénées Atlantiques depuis 2016 (https://nouvelle-aquitaine.cci.fr/Economie-et-Territoires/Veille-sur-l-eco-Nouvelle-Aquitaine/64-Bardos-La-biere-Eki-sera-produite-en-Pays-Basque-en-2016).

    J’ai moi même visité la Brasserie du Pays Basque (flambant neuve avec sa propre station d’épuration) et je vous le confirme, la superficie et l’infrastructure sont impressionnantes.

    Ils peuvent donc officiellement dire qu’ils sont une bière basque.

  53. « LA DEGUST A SION » vue en Vendée sur les marchés à St-Gilles Croix de Vie et à proximité : le vendeur prétend qu’il brasse lui même artisanalement cette bière sur la commune voisine depuis 2016 alors qu’elle vient de Touraine (EMB 37046). Sur certaines bouteilles les étiquettes d’origine ne sont meme pas décollées mais juste recouvertes par de nouvelles….

  54. Super article très complet ! Malheureusement pour moi, j’avais connu ma première expérience bière avec une Duff, franchement il n’y avait rien comme indication (c’était il y a des années) et j’avais tellement été déçu par le goût que je n’ai pas bu d’autres bières pendant des années avant de recommencer. J’avais tellement idéalisé avec les Simpson ahaha. Mais comme il n’y avait pas d’indication sur l’étiquette, je ne savais pas ce qui ne m’avait pas fait apprécié cette bière. Au final, je n’aime pas les brunes, mais j’adore les blondes c’est aussi simple que ça ^^

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