La naissance du sous-bock
Jusqu’au début du 20ème siècle, les taverniers utilisaient des soucoupes en étain, bakélite, faïence, porcelaine ou tôle peinte. Le sous-bock cartonné apparaît en 1867.
Ces soucoupes servaient aussi de machines à calculer : certaines disposaient d’un compteur, d’autres indiquaient le prix, mais le plus souvent, le simple fait de les superposer permettaient de savoir le nombre de bières consommées par le client. En Allemagne, je l’ai vécu, le serveur, lorsqu’il vous sert une bière, fait un trait sur votre sous bock. À votre départ, vous allez voir la patronne avec votre sous bock et elle calcule ce que vous devez.
En 1892, Robert SPUTH de Dresde en Allemagne, dépose un brevet qui sera le départ du sous-bock contemporain : en 1883, il avait réalisé un sous-bock en feutre de bois : il avait versé de la pâte à papier dans des moules ronds et l’avait fait sécher à l’air.
En 1900, apparaît le premier sous-bock en deux couleurs.
En 1903, Casimir Otto KATZ commence à produire des sous-bock industriellement à partir de bois d’épicéa dont les fibres sont absorbantes.
En 1936, l’invention de la machine à papier est le point de départ d’une production massive.
Actuellement, il est produit 5 milliards de sous-bocks dans le monde, dont la moitié en Allemagne. Le géant HEINEKEN en produit 7 millions par année…
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