L’Allemagne comme vous ne l’avez jamais bue
Beck’s, Bitburger, Paulaner, Erdinger…
Ces noms t’évoquent sûrement quelque chose. Ce sont les bières Allemandes les plus connues en France.
C’est triste quand on connait la richesse du patrimoine brassicole d’Outre-Rhin.
Servus Bières, nouveau projet web du monde de la bière, veut corriger le problème. Pour cela, ils ont besoin de toi.
Information sur Servus Bière
L’Allemagne, Terre de bière
De mémoire, il me semble qu’il y a plus de 180 brasseries rien qu’en Bavière (edit: bien plus puis qu’on y compte 622 brasseries).
On doit notamment à cette région des styles de bières méconnus en France malgré leur popularité en Allemagne.
J’avais présenté récemment la Schneider Weisse Tap 6 qui illustre parfaitement la richesse bavaroise. Le savoir-faire de la Weizen (bière de blé) et de la Bock (bière brune forte et épicée idéale pour les fêtes) réunit dans une bière divine.
Quand on goutte aux bières Allemandes, on comprend également pourquoi là-bas, les femmes boivent plus de bière que les hommes. Les produits sont parfaitement travaillés et disposent d’un équilibre divin qui flatte les palais les plus gourmets. En Allemagne, on a également des brasseries tenues par des femmes.
Dommage que les bières Allemandes soient compliquées à trouver en France…
Servus Bières, vente en ligne de bières Allemandes
Servus Bières souhaite lancer une activité de vente en ligne de bière d’Allemagne.
Pour commencer, Clémence, ancienne habitante de Berlin, veut proposer 25 à 30 bières Bavaroises de qualité.
Tu pourras découvrir la jouissance d’une Rauchbier, d’une Kellerbier ou encore d’une DoppleBock.
J’ai décidé de soutenir ce projet pour plusieurs raisons :
- Servus bière est une projet collaboratif comme Happy Beer Time (membre d’une SCOP)
- Il y a une véritable méconnaissance de la bière Allemande en France à mon sens
« Servus Bières » à besoin de toi
Ce projet est collaboratif. Il a besoin de fond pour pouvoir être lancé et utilise le financement participatif (crowdfounding).
Clémence a déjà collecté 1690€ et doit atteindre les 5000€ pour pouvoir lancer l’activité.
Il reste 10 jours pour contribuer, en espérant que le projet voit le jour. Chaque contributeur se verra récompenser en bière.
novembre 27, 2013 at 11:13 pm
c’est vrai que les bières artisanales allemandes sont fort méconnus en france comme en belgique d’ailleurs.
j’ai deja gouté des bières écossaises, anglaises, américaines, italiennes, françaises, belges, canadiennes et même de new zeland mais pas une seule bière allemande alors que c’est aussi une référence dans le monde brassicole.
novembre 28, 2013 at 12:03 am
Exactement! Certaines bières artisanales allemandes méritent vraiment d’être connues ! C’est pour ça que le projet est à soutenir 😉
Allez, on va soutenir le projet!! (surtout que vous recevrez des bières en échange)
décembre 2, 2013 at 1:10 am
Argggggggh, Thomas si tu voulais te relire de temps en temps ! On dit que les français sont nuls en géo ? Je confirme après lecture de ce post et la référence à t(m)on article sur les brasseuses de Detmold. (En Bavière, on a également des brasseries tenues par des femmes.) Tu confonds Calais et Nice là !
Hanovre est situé dans le nord de l’Allemagne, en Basse-Saxe, la Bavière est au sud de pays.
Et je confirme aussi: ta mémoire est largement plus que défaillante ! 😉
La Bavière ne compte pas 180 brasseries, ni 200, ni 500, mais 622 (sur un total national de 1 339 ! (stats 2012(en allemand) diffusées par le syndicat des brasseurs allemands).
Les bières allemandes sont compliquées à trouver en France. Oui c’est vrai, en partie. Un vrai problème culturel à la base (nous le pays du vin, eux pays de bière), devenu un problème de logistique et par-dessus tout cela, des comportements humains incompatibles (pour rester poli). La barrière linguistique, on passe c’est un détail. Mais pour donner un exemple: un rdv commercial. L’allemand arrive à l’heure, le français… euh…. il est où le français ?. Quand l’allemand dit c’est 150, mais je peux faire un effort si tu en fais un, le français comprend: c’est 150 mais si tu veux en profiter pour me baiser, ne te gêne pas. Et il essaye en plus, le con ! Et l’allemand rentre chez lui… L’allemand n’est pas latin. Il travaille sérieusement. Il s’amuse sérieusement. Alors que nous autre, hein, pas besoin d’expliquer. Si ?
Autre gros souci, commun à tous les produits en fûts; la DLC. Puis le retour à la brasserie. A l’heure des portiques, les semis à moitié remplis sont très mal vu par les gestionnaires. Ne pas oublier non plus que dans les années fastes, Kronenbourg tenait le marché français avec à ses côtés St Gobain, qui vendait du verre. Et mieux valait vendre du verre avec un tel actionnaire que du fût. Ce qui était (j’allais dire fut) à l’opposé d’une certaine tradition allemande. Quand bien même ces derniers export(ai)ent des millions d’hectos en bouteilles (et pas rheinheigebot du tout en plus) !
Enfin qu’on se rassure, les allemands ne connaissent pas plus nos produits que nous les leurs, pour les exactes mêmes raisons que je viens de mentionner, à quelques exceptions près. 🙂
décembre 2, 2013 at 11:01 am
Je me souviens maintenant en plus que la brasserie Detmold est d’Hanovre. Bizarre cette confusion…
A propos des Brasseries, je vais faire un petit edit. Clémence m’a dit qu’il y a plus de 600 brasseries mais j’avais oublié de faire la modification. C’est bien que tu me le rappelles du coup.
Sinon, en parlant de Servus Bières, Clémence me parlait justement de tout le boulot que c’était d’importer les bières Allemandes. Passer la frontière, traduire, ré-étiquetter avant de distribuer en France. Ce n’est pas simple. Son avantage est qu’elle a vécu 6 ans à Berlin donc elle connait bien le pays. Du coup, c’est un projet sympathique à soutenir, elle peut nous donner un accès au patrimoine germanique auquel il n’est pas simple d’accéder.