Infographie: vous aimez ce vin… vous aimerez cette bière
La France est le pays du vin et que dire de mon Sud natal… Tandis que le jeu est plus souvent d’opposer le vin et la bière, nous trouvons cette guerre de préférences profondément absurde. Quoiqu’il en soit, on ne peut nier que la bière artisanale redonne des lettres de noblesse au produit et qu’elle se replace petit à petit dans la gastronomie juste à côté des vins. Sur les tables des grands restaurants, vous trouverez bientôt des bières recommandées pour accompagner votre filet de turbot, votre magret de canard aux figues ou encore vos profiteroles.
Le chemin est encore long mais nous avons souhaité apporter notre contribution à l’avancée des bières artisanales sur les tables. Puisque le vin est un référent qui parle sans doute mieux aux restaurateurs français, voici messieurs les chefs une illustration qui a pour vocation d’aiguiller vos choix de bières pour accompagner vos plats.
Cette illustration permettra également à l’amateur de vin encore novice en bière d’expérimenter de nouveaux horizons plus aisément. L’amateur de Chardonnay saura par où commencer son expérimentation.
Enfin, j’invite tous nos lecteurs biérophiles qui souhaitent voir plus de bières sur les tables de restaurants ou qui veulent faire découvrir la bière artisanale à leur entourage à relayer cette infographie sur les médias sociaux.
Cette infographie a été réalisée en partenariat avec Alliance Saveurs et Vins.
Relayez cette infographie
Vous avez un blog, une page Facebook, un compte Twitter ou n’importe quelle voix de communication web ? Vous souhaitez relayer notre infographie en qualité optimale ? Téléchargez l’image en haute qualité.
Un lien vers cette le webzine serait également apprécié.
Partagez cette infographie, c’est montrer son amour pour la gastronomie et reconnaître que le vin et la bière sont deux produits exceptionnels.
La bière artisanale n’attend que vous !
Cher restaurateur, responsable de bistrot et propriétaire de bars, les bières artisanales n’attendent que vous pour sublimer vos menus et séduire votre clientèle.
Envoyer un petit mail sur contact@happybeeragency.com si vous voulez des conseils sur la bière, nous pouvons vous aider dans votre sélection.
Une: beer and wine on shutterstock
août 26, 2014 at 7:28 pm
Je m’en occupe ce soir et ce sera publié demain matin. Avec comme d’habitude un lien vers chez toi. Un de plus! 😉
août 26, 2014 at 7:29 pm
Merci encore une fois Greg !
août 26, 2014 at 8:07 pm
Haha non! à chaque fois que cette infographie est partagée, un bébé panda meurt !
août 26, 2014 at 8:20 pm
Je dois en conclure que tu n’es pas d’accord avec ces liaisons Pierre ?
août 26, 2014 at 8:45 pm
L’approche du vin, où le cépage es mis largement en avant me gène un peu. Tous les vins traditionnels du sud de la france sont des assemblages. Et puis il y a des trucs qui me semblent un poil limite : le carménère en Médoc est plutôt confidentiel à ce qu’il me semble (et je pense, à peu près toujours minoritaire dans les assemblages non ?) , saison et triple, les sucres résiduels sont pas vraiment leurs spécialités, tu es brassam, en général pour les styles belges, on vise des DF assez basses (à degré d’alcool équivalent, hein!), là, en fait c’est plutôt l’absence d’amertume marquée qui les rapproche des vins cités… Gewurtz et viognier peuvent être vinifés en secs (mais c’est vrai que c’est pas l’image qu’on a d’eux en général). Et puis, c’est la Boris Goudenov !
A part ça, les parallèles sont assez vrais, mais pour avoir testé sur la base du tableau similaire qu’avait fait Melissa Cole, tout ce qui concerne le corps, le sucre résiduel, l’amertume, l’acidité : là le coté passerelle marche pas mal. Pour tout ce qui concerne les rapprochements aromatiques, pas vraiment.
Ceci étant dit, ce qui est très bien, c’est qu’elle peut donner envie d’essayer la bière (ou le vin) à ceux qui ne connaissent qu’un des deux… (mais faut garder en tête que c »est un peu de la publicité mensongère, mais tout est bon pour la Cause 😉
août 26, 2014 at 9:17 pm
C’est vrai que les vins sont souvent des assemblages. Pour la question du carménère, je ne saurais de répondre personnellement. Je te rejoins sur les sucres résiduels des triples et saison en fin de compte. C’est plutôt le manque d’amertume qui met en valeur la base maltée et fait ressortir davantage les sucres malgré un fin plutôt sèche. Spécifiquement, la Westmalle l’est justement.
Pour le Gewurtz et le Vioigner, ce sont de bons exemples mais de façon générale, tu as très bien évoqué la limite des cépages plus haut, il faudrait plutôt parler d’AOC pour être plus précis mais de suite c’est un tout autre langage.
En tout cas c’est intéressant de discuter avec quelqu’un qui a fait l’expérience sur le terrain. Cela dit, j’ai du mal à comprendre comment le rapprochement par l’amertume est envisageable tandis que le monde du vin méconnaît cette composante de saveurs.
On ne s’en cache pas, l’infographie est introductive, elle permet notamment de montrer aux amateurs de vins, que la bière aussi dispose de saveurs polyvalentes.
août 26, 2014 at 9:43 pm
L’amertume est pas totalement absente du monde du vin, en de faible quantité elle se trouve dans quelques blancs. Mais dès qu’il y en a trop, c’est un défaut. Mais plus globalement, on détecte assez rapidement l’oenophile qui a forgé son palais à des saveurs non innés, et celui-là sera rapidement ouvert à l’amertume. Question d’habitude : le fameux « palais sucré ». Et pas qu’une question d’habitude, c’est aussi une question de curiosité, le mec qui s’enquille des oxydatifs secs, tu peux tout lui faire goûter et en général il va aimer ce qui est « caractériel » et pas trop doux. Celui qui boit que du Bordeaux et du blanc doux, là, va falloir commencer par des choses plus rondes.
Il y a des contre exemples, je connais quelques œnophiles très connaisseurs qui bloquent vraiment, en pensant que c’est l’amertume qui pose problème. Sauf que souvent ils rejettent presque toutes les bières en bloc, amère ou pas du tout. Là en général, je tape 😀
août 27, 2014 at 7:22 pm
Ce tableau est tellement C…que je ne sais même pas par où commencer?
Pour le condrieu: de chez Venrnay? Gaillard?Cuilleron? Tardieu-Laurent? Guigal?
Sur quel millésime?
Meyer lequel il y’en a 20… si c’est Patrick domaine Julien Meyer faudra me dire ou vous avez trouvé du sucre…Vin de voile ou ouillage?
Comment voulez-vous paraître crédible si vous niez le concept de terroir, si vous ignorez la vinification, et l’importance de la récolte, du traitement de la vigne?…
En bref ce tableau n’a pas de sens, je dirais juste que si vous voulez convertir des gens du vin à la bière, vous devriez réfléchir au fond et à l’architecture du goût et arrêter de vouloir simplifier et stéréotyper la bière et le vin.
août 27, 2014 at 7:39 pm
Hello Jean,
Bien évidement que le jeu mériterait plus de précisions. En soit, il faudrait associer un vin spécifique avec un autre vin spécifique pour que ce soit vraiment représentatif.
Seulement, le jeu de cet infographie n’est pas de chercher l’exhaustivité ou d’établir des relations mathématique qui vont absolument fonctionner. L’idée n’est pas de dire « vin = bière ».
C’est simplement une introduction qui invite à se lancer dans le jeu des dégustations vin et bière. Cette base introductive mérite d’être creusée avec le terroir, les AOC, les millésimes pour définir des liens plus « vrais ».
Tu ne peux pas critiquer le fait qu’un tel résumé soit sommaire, c’est justement le principe d’une infographie.
En revanche, la question de notre choix des liens peut-être critiquable. Lier cépage à style, est-ce la bonne solution ? D’autres personnes ont évoqué la liaison de l’AOC au style plutôt. Penses-tu que ça aurait été préférable ?
Il faut voir cet infographie comme une base de réflexion sur un sujet glissant et complexe. Quoi qu’il en soit, j’ai préféré prendre le risque et rapprocher vin et bière plutôt que de les opposer.
Pour finir, cette infographie qui te déplaît tant a été construite en réfléchissant à l’architecture du goût justement. Les rapprochements ont été construits en fonction des composantes aromatiques, des textures, de l’acidité, de l’amertume, du sucre et du salé. Quels critères auraient pu mieux placer le goût comme centre du sujet ?
août 28, 2014 at 12:50 pm
Considères tu que toutes les blanches ont le même goût? Le point commun entre la larme blanche du paradis, la hoegaarden, une schneider unser original tap 5, une zwanze 2010? Ce sont toutes des blanches et leur goût n’ont rien à voir les unes avec les autres.
Il y’a 3000Ha de vignes en cépage riesling en Alsace et plus de 4000 producteurs et au moins 25 Meyer, penses-tu que ce soit un seul type de goût?
Quand tu dis syrah ou chablis c’est comme si tu disais « blanche » alors la reflexion sur l’architecture du goût, je suis désolé mais elle passe pas.
Donc ton infographie n’est pas une base de réflexion, c’est juste une grosse connerie sans queue ni tête qui nie le savoir faire du producteur, le terroir, et sa philosophie de production.
Le problème de ce genre d’infographie primaire et fausse est qu’elle brise le travail des sommeliers, vignerons, et autres marchand de boissons qui veulent sortir du stéréotype et défendre des produits bons et bien faits.
Pour l’anecdote même si j’ai beaucoup de respect pour Benoit et son Aubeloun, la comparaison avec la Romanée Conti est déplacée à mon avis et pour une vulgarisation, le domaine le plus prestigieux de France avec moins de 5000 bouteilles par an à 10000€ la quille, c’est no comment.
août 28, 2014 at 4:55 pm
Intéressant !
Je préfère une suggestion davantage ta critique sur le choix des cépages comme critères de comparaison. Cela témoigne sûrement de mon manque d’expertise du côté viticole. Mes connaissances sont limitées.
En revanche, il faut oublier l’idée de comparaison. Je ne compare pas l’Aubeloun au Romanée Conti mais je dis simplement que ceux qui aime bien le Romanée Conti devrait essayer l’Aubeloun. Encore une fois, il faut oublier toute notion d’égalité. L’idée n’est pas de dire « vin n°1 = bière n°3 » !
Juste de susciter la curiosité des amateurs à se tourner vers le voisin.
Pour finir, les critiques semblent faire ressortir le fait que le choix des cépages n’étaient pas spécialement le bon.
Quel critère de segmentation des vins auraient été préférable à ton sens ?